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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:34

Dans ton jardin, j’étais ton rosier grimpant
Buisson remontant
Effeuillé l’été, taillé au printemps,
Dans ton jardin, la fleur et l’épine au vent
J ‘me sentais vivant
Comme un églantier, sauvage en dedans

Et pour l’hiver passé à s’envoler en fumée
J’étais ce parfum transporté
Dans ta chambre à coucher, ton chanvre à couper

Eve, ton verger
Etait bien trop grand pour un homme
Etait bien trop grand pour un homme
Eve, t’as changé
Adam est jaloux d’une pomme
Jaloux d’une pomme quand tu la donnes

Dans ton jardin, j ‘suis plus qu’une fleur de jasmin
Elle me va si bien
Cette couleur serin, cette teinte distincte
Dans ton jardin, y a une odeur de sapin
Une odeur de fin
Je le sens d’instinct, j ‘dois prendre mes distances

J’ veux plus d’hiver passé à grelotter dans un pré
Pendant qu ’des fruits vont étaler
Dans ta salle à manger, leur sève sucrée

Eve, ton verger
Etait bien trop grand pour un homme
Etait bien trop grand pour un homme
Eve, t’as changé
Adam est jaloux d’une pomme
Jaloux d’une pomme quand tu la donnes

Eve, ton verger
Est trop fréquenté en automne
Trop fréquenté en automne
Eve, t’as changé
Y a comme un pépin dans la pomme
Un pépin dans la pomme quand tu te donnes..


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:33

C’était plutôt réussi
Sauf le bouquet final à givrer la Russie
C’était rose, c’était blanc et puis
Et puis rouge aussi
C’était la couleur de Satan
Les os, la peau, le sang
J’ai toujours aimé ça
Faire les cents pas dans l’au-delà
Toujours aimé tendre les bras
Et rejaillir dans l’eau de vie
A l’aube des petits matins gris

Parfois on tombait sur un fruit
Succulente hérésie
Quelques morceaux ardents
Ca craquait sous les dents
Jaune-oranges
Tâchées par le temps
Militantes intestines
Ancrées sous les racines
Dans cette faune étrange
Je m’étranglais à croquer dans des corps
J’étais quasiment mort
Et pourtant j’en voulais encore
Encore et encore

Je ne pouvais pas m’arrêter là
M’éclipser du bal dans un ciel plein d’étoiles
Je voulais des nuages, et du partage aussi
Fallait que ça tourne
Ces envies qui s’enfournent
Quand on s’élève de lèvres en lèvres
Humides comme un sauna géant parfumé à l’encens
Y a des bouffées d’argent
Des odeurs à saisir
Dans les cris, dans les rires
De quoi se foutre à poil
Et s’étouffer de joie dans leurs voiles

C’était si doux sous ma coupole
Je voyais voler des moutons
Libres comme des ballons sans nacelles
J’en ai pulsé à pleins poumons
Des blancs, des noirs et puis
Et puis des beiges aussi
C’était la couleur du bonheur
Ca teintait le coton dans la coupelle
Ca vous donnait des ailes
A en défier les vents
Et pourtant j’en voulais plus encore
Je voulais un ouragan

C’était très facile à trouver
Fallait juste suivre la voie lactée
Dans son petit paquet de poudre
Fallait s’inviter au banquet
Et voir tomber la foudre
Abrité derrière un cache-nez
J’ai même stocké dans ma vareuse
C ‘qui rend la vie intraveineuse
Puis j’ai foncé direct aux signes
Qui s’offrent à vous dans un sigle

Y en avait des verts, y en avait des bleus
Y en avait des clairs et des lumineux
Y en avait des rances et des savoureux
Y en avait au goût subtil
Y en avait même à l’olive
Comme une ogive dans un convive
Ca vous étend de but en blanc
Tellement qu’on en devient plus grand
Géant
Dix ans à m’agiter dans le bocal
Ca semble invraisemblable
Mais j’ai vu mieux qu’auparavant
Les yeux dans l’illusion
Accroché au lampion
Je voyais tout autour de toi
Je voyais même bien au-delà
Y avait un truc en contrebas
Y avait un truc avec des doigts
Qui se les mordait jusqu’au sang
Qu’était quasiment mort
C’était moi
C’était moi
Je voulais vivre encore
Vivre encore

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:32

Bienvenue
Bienvenue

Une faim, une envie, pour la nuit, pour la vie
Le monde est petit, mais tes enfants grandissent
Je suis, là, as-tu réussi les tests ?
Tu as, la sagesse et la liesse, et moi pour donner le reste
Une laisse, une adresse, je te sais de guerre lasse
Un fauve à court de chasse
Pourrait griffer ce chèque
Bon prix, voici ma contribution
Garçon, je sévis loin des puits
Bienvenue à la Nation

Bienvenue
Bienvenue

Bienvenue
Respire et suis le guide
Dans l’escalier des sévices
Prière d’excuser les pannes
De l’ascenseur associable
Quelques petits grains de sable
C’est vrai, bien souvent j’en égare
Aux livraisons du soir
Ca file dans les rouages
Ca couine dans l’engrenage
Sous les lignes sibyllines
Remontant les étages
Vers l’hameçon sur ton paillasson
Bienvenue à la maison

Bienvenue
Bienvenue

Bienvenue
Ici tout se prête à usure
Les murs s’égrènent en surfaces
Une manne pour gagner de la place
Dessous les toits de Paris
C’est l’esprit d’un oeil averti
Qui rend ta vue imprenable
Sensation perméable
Surtout les jours de pluie
Pas si désagréable
Et presque Confortable
Ce salon toutes options
Bienvenue dans ta prison

Bienvenue
Enfants, votre cause est entendue
Dormez bien
Sans penser au lendemain
Bienvenue
Enfants, votre cause est entendue
Dormez bien
Sans penser au lendemain
Bienvenue
Enfants, votre cause est entendue
Dormez bien
Dormez bien
Dormez bien

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:31

Pris d’un premier souffle dans un trou noir
Je suis un parcours en toute indépendance
Depuis le jour de ma naissance
Je manie des tours par un jeu de miroirs
Ma vie est un cours pour qui veut s’y voir
Une leçon d’amour capitaliste
Toujours debout près d’un participe
Toujours debout près d’un précipice

Qui a donné sa noblesse à ce vide ?
Je ne vois personne d’autre que moi
Moi, moi, moi

J’ai structuré mon adresse en villes
Toujours debout sur les toits, te sont-ils accessibles ?
J’y tue les vautours qui prennent
Mon horizon pour cible

Qui a donné sa noblesse à ce vide ?
Je ne vois personne d’autre que moi
Moi, moi, moi

Mis au défi des verves assassines
Tous ces mots doux dans les magazines
Toujours debout, je reste impassible
Toujours debout, je reste inflexible

Qui a donné sa noblesse à ce vide ?
Je ne vois personne d’autre que moi
Moi, moi, moi
Mais qui d’autre que moi
Pourrait croire, à cette histoire ?
Mégalo, maigre espoir
Etre moi, être moi
Est mon devoir


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:30
Raymond infâme footballeur
Faisait un entraîneur
Dénué de toute tactique
Sans avoir jamais rien compris
C’était un vrai génie
Question travaux pratiques
Il s’enfermait toute la journée
Au frais de la fédé
Pour faire de la voyance
Et le soir lors des interviews
Tombant dans la démence
Il nous paraissait fou

Sélectionner une équipe « A »
Mes enfants croyez-moi
C’est vraiment de la tarte
La question du meneur
S ’résout en un quart d’heure,
C’est de celles qu’on écarte,
En c’qui concerne la défense,
Faut compter sur la chance,
Mais une chose me tourmente
C’est que mon imagination
Ne contient pas d’action
Dans les seize mètres cinquante,
Y a quéqu’chose qui cloche là-d’dans,
J’y retourne immédiatement

Il a bossé pendant des jours
Tâchant non sans humour
De justifier son zèle
Quand il était à court d’atouts
Il disait de Govou
Qu’il fait des étincelles
Mais après une finale en poche
Zizou nous la fit grosse
Du meilleur vers le pire
Devant ce dernier coup d’éclat
V’là Raymond qui sans rire
Se justifie comme ça

Au milieu il fallait des vieux
Nés par un jour pluvieux
Du signe de la balance
Leur temps d’ jeu étaient des totaux
Issus des codes postaux
Du lieu de leur naissance
Et par les mois et les années
J’ai fini par trouver
Un chiffre d’outre-tombe
Et je m’suis tout d’ suite rendu compte
Que tout bien pris en compte
Ils jouaient à Colombe
Y a quéqu' chose qui cloche là-d'dans,
J'y retourne immédiatement

A l’approche du championnat
Le bon Raymond resta
Fidèle à ses principes
Par une vision il concocta
Une superbe équipe
Vouée à réussite
Mais sitôt qu’il fallut jouer
Elle s’est vue repoussée
Au fin fond de ses cages
Et quand l’Italie s’est amenée
De son fameux présage
Il n’est plus rien resté

Raymond devant ce résultat
Vit se changer déjà
Son carrosse en citrouille
Parti de son plus léger pas
Devant les caméras
Le voilà qui déroule
Messieurs c’est un échec affreux
Mais je jure devant Dieu
En mon âme et conscience
Qu’en épousant la mère Denis
Je serais bien marri
De perdre mes finances
On était complètement coi
Du culot de ce gars
Mais on s’apitoya
Et l ‘pays des sentiments
Lui fit immédiat’ment
Un nouveau chèque en blanc
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:29

Tout se reflète dans un coin d'œil
Sous la paupière un peu violette
De celles qui portent le deuil
Au fin fond de leur tête

Le passé y est éternel
Mais c'est le présent qu'on surveille
L'avenir n'est pas convié
Aux discussions des vieilles

Elles
Les vieilles
Celles qui vivaient peut-être
Sous la chaleur d'une aile
Evadée vers le ciel
Elles
Belles d'une autre fête
Etaient-elles
Telles quelles
Belles ?

Les sens se diraient dilettantes
Mais la parole professionnelle
On parle de pluie de vent
Du temps resté fidèle
On parle de tout, de rien
Des sous, des fous, de vous
Des toutous, des matous
Puisqu'on a bien un chien
Même s'il n'est pas serein
Quand il entend l'appel
Venant du banc des vieilles

Elles
Les vieilles
Celles qui vivaient peut-être
Sous la chaleur d'une aile
Evadée vers le ciel
Elles
Belles d'une autre fête
Etaient-elles
Telles quelles
Belles ?

Il y a des moments de silence
Emportés par des hirondelles
Le noir couvre les blancs
Jusque dans la dentelle
Et par ce temps qui passe
Les belles et la jeunesse
Perçoivent la tristesse
De ces regards qui lassent
Au détour d'une place
Et ces paroles qui naissent
Ce n'est que la vieillesse

Mais elles
Les belles
Celles qui vivront peut-être
Sous la chaleur d'une aile
Venue du fond du ciel
Elles
Vieilles d'un autre siècle
Seront-elles
Telles quelles
Vieilles ?

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:27

Sous tes mille facettes,
Se reflète un mobile,
Tu veux tuer la bête,
Mais c’est elle qui brille,
Le rimmel a déteint, tu ne peins rien,
De ce dessein.

C’est une poussée de grâce,
Comme une bouée de gel,
Qui a laissé sa trace,
Dans ce bouquet de grêle,
Par la glace sans teint, je ne peins rien,
De ce dessein.

Née d’un astre à douleur,
Lueur sur un désastre,
Des heures de sueur,
A lester le ballast,
Au milieu de ce bain, tu ne peins rien,
De ce dessein.

Contre le temps,
Contre le vent,
Contre le sel,
Contre l’avis du ciel,
Mais pour ceux qui cultivent,
Des pastilles de pastel,
Sur ce papier à grains,
Où je roulais des billes,
Pour la beauté des tiens, je peignais bien,
Cette aquarelle,
Je peignais bien,
Cette aquarelle.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:26

Descendant de mes lois,
Enfant de la patrie,
N ‘te crois pas tout permis,
Parce que tu n’as pas tous les droits.

T’es pas sorti d’affaire,
Si tu veux vivre comme un roi,
Je ne ferai pas mystère,
Du nombre de tes choix,
C’est un chiffre à l’envers,
A compter sur un doigt,
Un serment unitaire,
Alors aime-le comme un frère.

Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !

Tu peux montrer tes dents,
Tout près de ce qui n’est pas tien,
Mais n’y mets pas les mains,
Car ça c’est indécent,
Cette malle contient mes biens,
Et l’or de l’occident,
Etre libre au-dedans,
Libre d’être condescendant.

Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !

Pour rester dans la course,
Tu peux te faire apprivoiser,
Aboyer ta voix douce,
De toutou à panier,
Un petit coup de pouce,
Ca c’est autorisé,
Mais pour tes intérêts,
Ne vas surtout pas l’ébruiter.

Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !

Si tu as des tourments,
Des humeurs plein le sang,
Vas les vomir ailleurs,
Loin de mes champs de cœurs,
De mes pavots en fleurs,
Enfant de la patrie,
Rien ne t’interdit,
D’être mon ennemi,
Dans ton for intérieur.

Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:25

Quelques signes sous mon nombril disent déjà ce que deviendra,
Le monde imaginable,
Une étendue de déprime manipulée par l’œil et l’odorat,
Une terre incontrôlable,
Dévouée au crime mais qui s’en plaindra ici bas ?
Rien n’y est justiciable,
C’est ici que je vis depuis que toi tu n’es plus là,
Je suis irresponsable.

Je ne suis plus rien qu’une figurine,
Déroulant lentement la bobine,
Je vois des filles, des femmes avides,
De m’avoir au creux de leurs reins,
Je voudrais leurs seins dans mes mains,
Mais toujours différents des tiens,
J’imagine…
Moi...
Ventre vide et errant,
En quête de sa proie,
J’imagine…
Moi…
Ce que je suis sans toi,
Je suis quoi ?
Je suis quoi ?

Je ne suis plus rien qu’une figurine,
Déroulant lentement la bobine,
Je vois des filles, des femmes avides,
De m’avoir au creux de leurs reins,
Je voudrais leurs seins dans mes mains,
Mais toujours différents des tiens,
J’imagine…
Moi…
Tout simplement décadent,
Pour ne pas perdre la foi,
J’imagine…
Toi…
Tout doucement descendant,
Au même enfer que moi,
J’imagine…
Ce que je serai sans toi,
Reviens-moi !
Reviens-moi !

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:24

Elle aura cette clarté dans les yeux,
Qui donne un côté mystérieux,
Elle gardera son air précieux,
C’est dans la roue au creux des cieux,
Elle sera, comme sa sœur avant elle,
Et voyez comme sa sœur est belle,
Je vous tiendrais même le pari,
Qu’elle sera encore plus jolie.

Elle aura, la science de l’élégance,
Un peu soucieuse des apparences,
Elle a déjà tant d’assurance,
Quand elle se déplace en silence,
Elle fera, souvent des étincelles,
Et même si elle est un peu frêle,
Elle n’aura pas trop de soucis,
Pour trouver l’homme de sa vie.

Il aura un visage malicieux,
Un front large sous frange en feu,
Il gardera ses blonds cheveux,
C’est dans le code de ses aïeuls,
Il sera, aussi fort que son père,
Et sûrement plus grand que son frère,
Je ne serai vraiment pas surpris,
S’il conjugue le corps et l’esprit.

Il aura, le choix de son passage,
Le droit de ne pas vivre en cage,
Il n’a jamais été très sage,
Mais il a des neurones en gage,
Il suivra, le cours de sa veine,
Dans une école américaine,
Il n’aura pas trop de soucis,
Pour trouver sa voie par ici.

On en a tellement dit sur eux,
Tellement prédit de jours heureux,
Bien avant que leur heure ne sonne,
On en a fait des tonnes,
Quand ils étaient hauts comme trois pommes,
On a oublié qu’être né,
Donne son poids d’emblée,
Une croix à porter.

Pourtant,
Ils nous ont donné raison,
A leur façon,
Elle,
Lorsqu’elle a vu ses cheveux blonds,
Lui sous le charme de ses jupons,
Juste un crédit à l’opinion,
Qui veut qu’on se trouve simplement,
Quand on va bien ensemble.

Allons,
Ne pleurons pas nos enfants,
Ados naissants,
Joints,
Par un attrait pour le lointain,
Et par la terreur du chemin,
Ils ont sauté main dans la main,
Par-dessus notre grand refrain,
Qu’avons-nous fait de bien ?

On en a tellement dit sur eux,
Tellement prédit de jours heureux,
Bien avant que leur heure ne sonne,
On en a fait des tonnes,
Quand ils étaient hauts comme trois pommes,
On a oublié qu’être né,
Donne son poids d’emblée,
Une croix à porter.

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