Descendant de mes lois,
Enfant de la patrie,
N ‘te crois pas tout permis,
Parce que tu n’as pas tous les droits.
T’es pas sorti d’affaire,
Si tu veux vivre comme un roi,
Je ne ferai pas mystère,
Du nombre de tes choix,
C’est un chiffre à l’envers,
A compter sur un doigt,
Un serment unitaire,
Alors aime-le comme un frère.
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tu peux montrer tes dents,
Tout près de ce qui n’est pas tien,
Mais n’y mets pas les mains,
Car ça c’est indécent,
Cette malle contient mes biens,
Et l’or de l’occident,
Etre libre au-dedans,
Libre d’être condescendant.
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Pour rester dans la course,
Tu peux te faire apprivoiser,
Aboyer ta voix douce,
De toutou à panier,
Un petit coup de pouce,
Ca c’est autorisé,
Mais pour tes intérêts,
Ne vas surtout pas l’ébruiter.
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Si tu as des tourments,
Des humeurs plein le sang,
Vas les vomir ailleurs,
Loin de mes champs de cœurs,
De mes pavots en fleurs,
Enfant de la patrie,
Rien ne t’interdit,
D’être mon ennemi,
Dans ton for intérieur.
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !
Tiens-toi bien !
Tiens-toi bien dehors !