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  • : Le blog de Come Jausserand
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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 23:50


Les pensées s’essuient
Sur le lit
Une vie à deux
C’est dangereux
Mais moins que seul
Pour les langoureux

« Vivre à cent à l’heure »
Au conteur
Dans mon idéal
Tes idées pâles
En un quart d’heure
A fond je cale

Une voix
Vaille que vaille
Juste pour toi
Et ça fait un bail
Justement pour toi

De midi à minuit
T’es sur les rails
Tu construis
Ta vie d’épouvantail
Mais le reste te conduit en quelques ferrailles
Et ta tête mise à prix
T’es toute seule dans un taxi.

Deux yeux qui s’enfuient
Affranchis  
L’envie frivole
Les rend frileux
Une fille s’immole
A côté du feu

Une pompe à chaleur
Au moteur
Un arbre intégral
Ça s’emballe
Qui voit la fleur ?
Sous ses pédales

On râle
Les couleurs s’avalent
Les serpents sentent
L’amour en cavale
La mante insatiable

De midi à minuit
T’es sur les rails
Tu construis
Ta vie d’épouvantail
Mais le reste te conduit en quelques ferrailles
Et ta tête mise à prix
T’es toute seule dans un taxi.

Lyon, 10 avril 2011

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 16:34



Cheveux défaits, ébouriffés
Cheveux coupés, raie de côté
Les yeux fermés, regard bleuté
Jette un œil par là
Dis-moi tout bas « je n’aime que toi »
Dis-moi « tais-toi », donne de la voix
Crie-le pour moi « je n’aime que toi »

Donne-moi tout ça, tout est à moi
De haut en bas
Donne-moi tout ça

Seins endigués, bonnet tombé
Tiens-les bien droits, mouille-les d’un doigt
Laisse-les sournois, tout contre moi
Laisse-moi fumer la voie lactée
Tout doux, tout doux, délicat
Tout fou, tout fou, tout y va
Tu pourrais garder le tissu nacré
Ou le faire glisser doucement à tes pieds
Tu pourrais l’enlever d’un geste éthéré
Ou bien l’arracher d’un air affamé
Tu pourrais m’aider

Donne-moi tout ça, tout est à moi
De haut en bas
Donne-moi tout ça

Pieds relevés, genoux déliés
Jambes allongées, genoux collés
Hanches agitées, genoux posés
Sers-toi serre-moi, tout contre toi
Tout doux, tout doux, délicat
Tout fou, tout fou, tout y va
Tu pourrais montrer l’étoile du berger
Et moi y pointer mes arrières pensées
Tu pourrais tourner ton bouton caché
Et moi contrôler ton poste avancé
Tu pourrais m’aimer

Donne-moi tout ça, tout est à moi
De haut en bas
Donne-moi tout ça

Lyon, 15 juin 2009

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 15:05


Quand vint l’heure d’être acteur
De ma prétention légendaire
J me suis retrouvé nu comme un vers
Dans l’ champ d’action d’un courant d’air moqueur

Non rien n’est trop bon
Ni long ni long
Pour le blond sillon
Le long le long
De ses bas nylon
Nylon

J ‘voulais la jouer box-to-box
Avec la fille classée X
A qui j’avais confié non sans risque
« Je boxe en boxer XXL »
Aie…
La donzelle ayant plus d’un ex
Des gros, des chauds, des beaux mecs
Suspend dans l’air façon sexe
L’action latex allant avec
Ouille…
Si c’est un cache-nez pour l’été
Dumbo l’a sûrement égaré
Moi j’ai fouillé dans mes complexes
Et fini par chopper la trouille
Devant ce truc en pendouille
Censé vous éviter la chtouille

Non rien n’est trop bon
Ni long ni long
Pour le blond sillon
Le long le long
De ses bas nylon
Nylon

La fille étend sa plastique
Pour remplir le sac élastique
Opération pêche à l’anguille
Sauvons le soldat sardine
Frétille, frétille
Malgré l’effort de la rousse
Renfort de loches à peau douce
Aucun remous dans le spa
R.A.S chez le poisson-chat
Las…
Quand ça n ‘veut pas ça n ‘veut pas
Voilà qu’en remontant ses bas
La belle avance un constat
D’un vocable on ne peut plus gras :
« Pas de bras, pas d ‘chocolat ! »

Non rien n’est trop bon
Ni long ni long
Pour le blond sillon
Le long le long
De ses bas nylon
Nylon

Lyon, 12 juin 2009

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 22:00


Bas résille, corset cerise
Le serpent de textile
Libère son emprise
Peur éphémère, frissons des hymnes
Hymnes à la vie primaire
Dévalant les collines
Je cours la terre, en un éclair
Pour la vision sublime
D’une ligne intime
Elle s’ouvre sur une salle
C’est l’entrée d’un dédale
En rouge humide
Le gel s’étale
Il s’étend d’un soupir ou d’un râle

Laisse sur mes doigts le goût de cette nuit
Le fruit de ce puits a jailli dans la joie
Presse sous tes doigts le bout de tes envies
Le feu brûle en lui comme un morceau de bois

L’instant s’épuise, l’instinct subsiste
La tête du reptile
N’a pas perdu le fil
Un blond désert, scintillant d’huile
Une langue étrangère
Remonte la rivière
Le piège se ferme, l’enduit m’enivre
La jolie fleur d’eau vive
Veut qu’on la suive
Elle m’attire et m’avale
En serrant ses pétales
Ton corps décide
Mon cœur s’emballe
Prisonnier de l’objet du scandale

Laisse sur mes doigts le goût de cette nuit
Le fruit de ce puits a jailli dans la joie
Presse sous tes doigts le bout de tes envies
Le feu brûle en lui comme un morceau de bois

Lyon, 25 janvier 2009

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 23:48


Du fond du bois
Crient les scies égoïnes
J’entends des voix féminines
Air d’autrefois, l’air de rien
Elles m’ont toujours chanté le même refrain
Faux-semblant de velours en comptines

Monsieur, soyez mon bateau ivre
Virez de bord
Soyez mon tsunami
Prenez ce corps

Que veut de moi ?
Cette muse tentacule
Elle a des cordes sous son pull
Cor et hautbois, soufflent bien
Ce vent du nord qui me prend par la main
Et qui mord de froid mon corps qui recule

Monsieur, soyez ma garantie
Bravez la mort
Comblez mon appétit
Bordez-moi d’or

Au fond des bois
Fuit le lys étamine
Devenu roi misogyne
Dauphin dauphine, ont un doigt
Pointé vers moi
Homme aux abois
Le roi se meurt de n’être pas que bois

Lyon, 18 janvier 2009

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:11

Souviens-moi tes jambes de cire
Souviens-moi tes habits de cuir
Soutiens-moi sevré de désirs
Soupèse-la mon envie de fuir
Soulève-toi

Moi et mes pulsions
Toi et ton corps émulsion
Cette odeur a quitté sa fleur
Mortes mes émotions
Grand cœur a bougé ses pions
Cherchant la fraîcheur ailleurs
Tant de passion
Etait un leurre
Tant de passion
Etait un leurre

Retiens-moi avec un sourire
Retiens-moi si tu veux souffrir
Ressens-moi en monstre à haïr
Rejoins-la cette envie de fuir
Reprends-toi

Moi et mes visions
Toi et ta peau de saison
L’automne a changé tes feuilles
Je suis mon sillon
Coureur au vent des frissons
Cherchant une maison d’accueil
Tant de passion
Devait son deuil
Tant de passion
Devait son deuil

Démens-moi ce corps à gémir
Démens-moi mes délits d’en jouir
Dépeins-moi des courbes à séduire
Déjoue-le le temps des soupirs
Défends-toi

Moi et mes liaisons
Toi et tes grandes évasions
Mes raisons valent pour nous deux
Donneuse de leçon
Charmeuse de précieux garçons
Au su d’un mari hideux
Tant de passion
N’était qu’un jeu
Tant de passion
N’était qu’un jeu


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:09


C'est pour les femmes affamées,
Pour toutes les dames qui de bois dur se chauffent,
Et pour les femmes échaudées,
Craignant le peu du feu follet.
 
Je le connais cet être convoité,
Je le connais ce Hêtre des forêts,
J'ai grandi dans cette ombre,
Un monde tissé de racines profondes,
Qui vous pénètrent et vous enlacent à volonté.
 
Là vous gouttez aux faines arborées,
Et lui s'accroche aux flancs de vos collines,
Vous soulevant de ses bras élancés.
Vous fléchissez sous les coups de sa flèche,
Il souffle un vent affolant la féline,
Et cette mèche fait feuler la câline.
 
Moi,
Je suis le faible,
Un corps frileux et frêle,
Je suis le frêne,
Mais sur ma branche la chatte se hisse,
Et sous l'écorce la patte se glisse.
 
Et vous, sa divine,
Qui effleurez mes feuilles d'une main si légère,
Vous m'invitez à caresser cette aire,
J'effeuille cette fleur de ma langue saline,
Aimant sentir cette odeur féminine.
 
Je freine un peu vos élans adultères,
Me dissociant de cet arbre géant,
J'ai pour ce faire dérobé sept nuits,
Et nul besoin de longs cris déchirants,
Le friselis de ce corps me suffit.

Lyon, 22 novembre 2002.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:06

 

Un homme à travers chants conte à la sauvette
Tout comme le vent annonce la tempête
Craignez la venue du sibilant faucheur
De chaque plante le moissonneur veut la fleur.
 
 
Bleues, tant de pensées sont tournées vers le rose
Mais rougiront au pré d'une violette
Celle qui se fige, se montre toujours verte
Elles se grisent, toutes acquises à sa cause
Prêtes à offrir un refuge à sa tige
Un soliflore.

Lyon, 1er décembre 2002.

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