Aliya souviens-toi
La couleur de nos voix
Quand on n’ cessait d’être éternels qu’en tombant de sommeil
Les deux amis fidèles
Toujours de bon conseil
On se murmurait à l’oreille ma langueur et tes joies
Aliya sous ton aile
J’ai pris la mesure de mon âme
Perlée de tout ce qu’on condamne
Ce petit peu qu’on aime
Ne sois pas si cruelle
Serrant mes chaînes là où se trame
La mort de mon monde idéal
Mes motions pulsionnelles
N’entends-tu pas ma peine
Dans l’écho d’un appel
Qui rebondit sur la paroi élevée devant moi
Un cri ne s’éteint pas
D’une croix sur le réel
Comment forcer ta voix jumelle à se passer de toi
Aliya tu le sais
Pareilles à celles d’un jeu de dames
Mes couleurs sont de l’hirondelle
Pas celles de l’arc en ciel
Je m’y suis vu quand même
Mais même pourvu d’un autre grade
Jamais si fou n’aura la reine
Jamais tu ne seras mienne
Lyon, 6 février 2013