Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Come Jausserand
  • : Blog de textes de chansons et textes divers
  • Contact

Profil

  • Come Jausserand
  • Contact : comejausserand@aol.com

Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
  • Contact : comejausserand@aol.com Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !

Recherche

9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 14:02

 
Aliya souviens-toi
La couleur de nos voix
Quand on n’ cessait d’être éternels qu’en tombant de sommeil
 
Les deux amis fidèles
Toujours de bon conseil
On se murmurait à l’oreille ma langueur et tes joies
 
Aliya sous ton aile
J’ai pris la mesure de mon âme
Perlée de tout ce qu’on condamne
Ce petit peu qu’on aime
Ne sois pas si cruelle
Serrant mes chaînes là où se trame
La mort de mon monde idéal
Mes motions pulsionnelles
 
N’entends-tu pas ma peine
Dans l’écho d’un appel
Qui rebondit sur la paroi élevée devant moi
 
Un cri ne s’éteint pas
D’une croix sur le réel
Comment forcer ta voix jumelle à se passer de toi
 
Aliya tu le sais
Pareilles à celles d’un jeu de dames
Mes couleurs sont de l’hirondelle
Pas celles de l’arc en ciel
Je m’y suis vu quand même
Mais même pourvu d’un autre grade
Jamais si fou n’aura la reine
Jamais tu ne seras mienne
 
Lyon, 6 février 2013

Partager cet article
Repost0
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 14:01


A l’avoir un soir en face, toute ma vérité
Serait-elle ennemie de mon serment
Mes espoirs se payent, le prix de notre amitié
En moi tu préfères sûrement celui qui ment
 
Courir ce sentier, te sentir en entier
Libéré d’un poids mais saisi par le froid
 
Aliya, j’ai rêvé le bout de la voie
Rencontrer, l’autre moi si fou de toi
J’ai marché jusque-là,  l’amour n’y est pas
Revenons, sur mes pas, Aliya !
 
A vouloir réduire l’espace de son fond secret
On provoque un silence d’enterrement
Surpris par le vent, qui ne rend que des regrets
Je me sens dans le cimetière des sentiments
 
Courir ce sentier, te sentir en entier
Libéré d’un poids mais saisi par le froid
 
Aliya, j’ai rêvé le bout de la voie
Rencontrer, l’autre moi si fou de toi
J’ai marché jusque-là, l’amour n’y est pas
Revenons, sur mes pas, Aliya !
 
Lyon, 9 février 2013

Partager cet article
Repost0
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 13:59

 
Moi j’ai tout un album
Des souvenirs froissés d’un gars
Passé par le quantum
De la fiesta et des nanas
Un tas qui n’est en somme
Que la besogne d’un fier-à-bras
Mais pour devenir un homme
Aliya j’ai suivi tes pas
 
J’étais gardien de ta mallette à secrets
J’étais le lien entre tes rêves égarés
J’étais ce lin couvrant ta peau dénudée
J’étais serein, je suis un homme
Oui grâce à toi je suis un homme
 
T’étais comme un sérum
De vérité à contre-emploi
Sans croquer dans la pomme
On partageait tous nos émois
Nous sommes devenus comme
Un couple qui ne s’embrassait pas
Mais qu’importait la forme
Aliya j’ai suivi tes pas
 
T’étais ce vin dont on ne croit pas s’enivrer
T’étais ce sein sur lequel je m’épanchais
T’étais ce frein à tous mes excès passés
C’était si bien, je suis un homme
Oui grâce à toi je suis un homme
 
Oui qu’importait la forme
Aliya j’ai suivi tes pas
 
Qu’importe si j’ai parfois pleuré dans tes bras
Qu’importe si je n’ai pas déposé tes bas
Qu’importe si je n’ai pas mené un combat
Car grâce à toi je suis un homme
Oui grâce à toi je suis un homme
 
Lyon, 6 février 2013

Partager cet article
Repost0
5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 20:54


Nous voilà face à face, et ce double à ma place
Parlant tel un débutant
Notre amitié s’efface, dans un morceau de glace
Prisonnière de mes sentiments

Tu sais qu’ j’suis calé, dans l’art de tout gâcher
Oh désolé
Elisa, remets-toi, ou j’ m’en remets pas 
Oublie-ça et dis-toi que c’ n’était pas moi
Juste un gars, un petit gars, qui rêve de toi
Y a pas de quoi en faire un plat, Elisa
 
Parfois dans l’audace, ou ça passe ou ça casse
Pourtant, j’ai pris les devants
Perdu dans l’espace, un « je t’aime » ça s’efface
Prends-le comme un compliment

Tu sais qu’ j’suis calé, dans l’art de tout gâcher
Oh désolé
Elisa, remets-toi, ou j’ m’en remets pas 
Oublie-ça et dis-toi que c’ n’était pas moi
Juste un gars, un petit gars, qui rêve de toi
Y a pas de quoi en faire un plat, Elisa

Elisa, remets-toi, ou j’ m’en remets pas 
Oublie-ça et dis-toi que c’ n’était pas moi
Juste un gars, un petit gars, qui rêve de toi
Y a pas de quoi en faire un plat, Elisa

Lyon, 1er Février 2013

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 21:14

J’ai le démon, l’obsession, du jupon
Vaine, souveraine, en trophée, en dicton
On revient de tout, de partout, de soi-même, car
Toi et moi font nous
C’est inimaginable
Toi et moi font nous
Un vieux loup, sans recours
Veut sur du velours roucouler son couplet jaloux

 

Je t’aime à volonté
Je t’aime en complet
Fautif à satiété
Votif à souhait
Du passé, délacé, mes erreurs
Effacées dans la fleur
Dans l’odeur, un marqueur de goût
Le goût, le goût de nous

 

J’ai la vision, la passion, d’un jupon
Belle, sensuelle, elle s’épelle, en chanson
Une voix doublée, étouffée, je le sais, car
Toi et moi font nous
C’est inimaginable
Toi et moi font nous
Un vieux loup, sans recours
Veut sur du velours roucouler son couplet jaloux

 

Je t’aime à volonté
Je t’aime en complet
Fautif à satiété
Votif à souhait
Du passé, délacé, mes erreurs
Effacées dans la fleur
Dans l’odeur, un marqueur de goût
Le goût, le goût de nous

 

J’ai ma mission, en veston, pantalon
Zèle, éternel, un recel, en mon nom
De tes doigts de fée, tu m’essaies, je le sais, car
Toi et moi font nous
C’est inimaginable
Toi et moi font nous
C’est inimaginable

 

Lyon, 22 juillet 2012

Partager cet article
Repost0
7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:42


Ne cherchez pas l’oubli
Dans mon monde indécis
L’oubli ne salit que l’idylle
Assaillie par le nombre
Ne cherchez pas l’ennui
Mon cœur est un abri
Qu’importe s’il est petite île
Assaillie par une onde.

Comme un sourire au coin des yeux
Au centre un gris perlé de bleu
Je glisse au pays merveilleux
Sans un effort
Comme intimidé par l’enjeu
Otage de cet air malicieux
Je l’aime autant que faire se peut
Et plus encore

Elle danse, jamais ne m’avance
Est-ce là toute mon élégance ?
Elle pense, je sens son silence
Est-ce là toute ma consistance ?

Ne pensez pas gâchis
Tout ça n’a pas de prix
Je ne paye que l’intérêt promis
Pour rester dans son ombre
Ne pensez pas conflit
Mon amour mon amie
Ne tient qu’un peu de ma folie
En mon âme décombre

Comment courir vers ce bleu
Un mur se dresse entre nous deux
Je saigne autant que faire se peut
Dans son décor
Comment mourir à petit feu
Mes veines ne tiennent qu’à ce qu’elle veut
Ma peine ne va pas pour le mieux
Depuis l’Aurore

Elle danse, jamais ne m’avance
Est-ce là toute mon élégance ?
Elle pense, j’écoute son silence
Est-ce là toute ma consistance ?

Comme un sourire au coin des yeux
Au centre un gris perlé de bleu
Je glisse au pays merveilleux
Sans un effort
Comme intimidé par l’enjeu
Otage de cet air malicieux
Moi j’aime autant que faire se peut
Depuis l’Aurore

Lyon, 7 juin 2012

Partager cet article
Repost0
7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 00:13

Souviens-toi ce refrain
Que je chantais naguère
A peine plus d’entrain
Un peu moins solitaire
Loin du rythme envoûtant
De l’hymne à ton printemps
Que j’aurais pu jouer
Si j’avais du talent

Maintenant je suis trop vieux
Pour croire en d’autres temps
C’est triste ou bien c’est mieux
De n’être pas l’amant
De tes yeux merveilleux
Ton sourire hésitant
Devant le monstre hideux
Je suis ce que tu vois
Mais pas ce que je veux
Pas un jour en nous deux
Pas d’amour dans ta voix

Viens maintenant
Je me sens bien
Bien, bien vivant
Je fais semblant

Si on visait la cible
Mise en joue par un cil
On remonterait le fil
De notre vie d’avant
Allez sois magnanime
Allez on rembobine
Jusqu’au premier instant
Ta mine de belle enfant, je sais…
Je suis d’humour frileux
Toi tu montres les dents
Moi je suis amoureux
Amoureux pour vingt ans

Je fais ce que je peux
Est-ce que ce peu s’efface ?
Pour qu’on oublie mes traces
Qui l’ont noyé de glace
Mon astre tout en feu
Mais qui ne brille pas
Sauf à te rendre heureuse
Un grand frère si tu veux
Allez je serai ça
Allez pardonne-moi
Je t’aime encore pour deux

Viens maintenant
Je me sens bien
Bien, bien vivant
Je fais semblant

Lyon 6 avril 2011

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 20:11


J’ai fait d’un doute un chemin
Derrière ce mot Saint « Capucine »
Toute une congrégation divine
Pressée dans un prénom sublime
Il y a la fille que je devine
Un brun-châtain, un brin féline
A cœur d’iris ses yeux brillent
Un grand jardin loin de mon île
Rien qui puisse lier nos destins
La demoiselle vit en lieu sain
Est-ce cela ? peut-être bien
Ou bien un clin d’œil au vaurien
Qui dit : « J’ai là quelques fêlures
Un corps blessé dessous l’armure
Et dans un sens un peu moins sûr
Je ne sais plus qui tient le ton
Des cœurs battants à l’unisson »
Se pourrait-il que joie se meure
Dans les murmures et la douceur
Des fleurs d’été trop habituées
A être deux dessous les cieux ?
Si Dieu voulait moi je serais
De ceux qui ont l’heur de l’aimer
Dans ses instants de vérité
Sans la connaître même à moitié
Un nain pour porter son chagrin
Dans mon costume de Capucin
Mais Dieu ne veut pas
Je ne suis qu’un rat

Lyon, 1er août 2010

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 14:55

Médit médusé
Scotché sur le sol
Je voudrais héler
L’avion en plein vol

Quelle est cette croix tout là-haut, qui lévite qui m’évite ?
Ce petit point qui scintille
C’est encore une fille en fuite
Pas à pas la passagère, son parfum dans l’atmosphère
Eclipse la terre entière, sans un regard en arrière

Colis piégé
Je suis scotché sur le sol
J’veux m’immoler
Par un parfum qui décolle

J’en ai tant suivies 
Jusqu’au torticolis
Qu’un jour c’est écrit
J’aurai les yeux sur la tête

Quelle est cette croix tout là-haut, qui lévite qui m’évite ?
Ce petit point qui scintille
C’est encore une fille en fuite
Pas à pas la passagère, son parfum dans l’atmosphère
Eclipse la terre entière, sans un regard en arrière

Colis piégé
Je suis scotché sur le sol
J’veux m’immoler
Par un parfum qui décolle

T’es sans ticket bonhomme…
T’es sans ticket bonhomme…
 
Saison d’avions qui bourdonnent
J’ai les talons qui bourgeonnent
Personne ne vient butiner
Sur un terrain bitumé

Colis piégé
Je suis scotché sur le sol
J’veux m’immoler
Par un parfum qui décolle

Lyon, 13 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 20:09


La terrasse du Beaulieu, café littéraire
Il y a un enjeu tout à fait sérieux
Est-ce qu’on aura un signe de miss éphémère ?
Celle qu’un spleen sexy
Remplace dans l’atmosphère
Aucun mot de Baudelaire
N’a décrit ceci

Adieu à Voltaire, c’est un adultère
Rien que pour ses beaux yeux, juste le temps d’un verre
Heureux les désireux, leurre Henry Miller
Pour un corps l’esprit
Plongé dans son contraire
On garde de Flaubert
Un bout de Bovary

C’est un mythe, c’est un mime, c’est une mire
Un peu vite, un peu frime, elle défile
D’un style ridicule et sublime

Des pas sanglent le ciel d’un écho divin
Sandales en satin, l’ange Gabrielle
Scande le vœu éternel de Coco Chanel
On se rêve Reverdy
Au récit sans pareil
Le poète accompli
Aurait raison d’elle

C’est un mythe, c’est un mime, c’est une mire
Un peu vite, un peu frime, elle défile
D’un style ridicule et sublime

Passe enfin la beauté, passe la demoiselle
Daignant se délester d’un dédain sensuel
Dans le café aux portraits de Claudel
Qui sert les mots et les lettres en cocktails
Tout le monde connaît la langue universelle
Verbalisée par Karl Lagerfeld

C’est un mythe, c’est un mime, c’est une mire
Un peu vite, un peu frime, elle défile
D’un style ridicule et sublime

Lyon, 14 juin 2009

Partager cet article
Repost0