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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 22:14


Pour rien, mon air se consomme
A peine, tes mains me tamponnent, prennent tout
Déjà, ton prénom résonne
J’entends, parler d’un seul homme, partout

Repas service compris
Mais tu sais bien c ‘qu’on dit
Jamais si mal servi que par autrui
Parmi tous tes amis
Aucun n’a les outils
Pour mesurer le prix d’un tel ovni

Hé, Bibendum ton curriculum
Tu sais où t ‘le fourrer
Où t’ le carrer en somme
Hé, du rectum au sacré sacrum
Y a de quoi l’enfiler
De quoi lustrer ses formes

T’aimes bien, faire germer ta graine
Ramène, toujours ta rengaine, sans gêne
Ta vie, grimée comme une reine
Va pas,  m ’servir de totem, quand même

T’avais même pas quatre ans
Mais déjà plein d’allant
A peine ton dos pliait sous ton talent
T’es allé de l’avant
Contre marées et vents
Te v ‘là devenu géant parmi les grands

Hé, Bibendum ton curriculum
Tu sais où t ‘le fourrer
Où t’ le carrer en somme
Hé, du rectum au sacré sacrum
Y a de quoi l’enfiler
De quoi lustrer ses formes

Lyon, 24 janvier 2010

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 19:19


T’as le cerveau qui pense à hauteur de ton cul
Et d’un QI immense soutenu par la blanche
Toi tu sais percevoir ce qu’on n’a jamais su
Dans toutes ces évidences qui s’étalent sur la planche

T’as le cœur qui ne bat qu’au rythme de tes dents
Et soutient la cadence d’un ventre omnipotent
Même quand l’amour se prend à tes pièges d’aigrefins 
T’as des palpitations au creux des intestins

T’as le sang délaissé d’une seringue infestée
Qu’a trempé son aiguille au fond d’un bidon d’huile
Y a qu’à laisser aller, tes rouages sont parfaits
Et la faim qui te guide se nourrit de ce fluide

T’as les yeux désireux d’avoir toujours au mieux
Et qui préfèrent zapper ceux qui s’y sont brûlés
Dans ton regard envieux ton dieu n’est pas très pieux
Même il s’est vu créé d’un vœu de cécité

T’as les mains qui s’unissent à tout ce qui se tend
Et qui restent si lices qu’on les sent bien complices
Ce pendant d’élégance a bien trouvé pourtant
Ses plus précieux délices dans un puits d’immondices

T’as les jambes assez grandes pour suffire à les prendre
A ton cou quand tu sens qu’on inverse la cible
Quand l’ère est à nous pendre, qu’il n’y a plus rien à vendre
Tu crains d’être trop à jour au sommet de la pile

T’es bien lourd à porter mais c’est d’un doigt léger 
Que tu tournes les pages de ta micro-sainte bible
As-tu vu l’homme en blanc qui se pousse au suicide
Pour avoir respiré ton air conditionné ?

Lyon, 21 septembre 2009

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:45


Dans la pénombre, le gardien m’appelle
Détenteur des clés du sommeil
Vaine ronde pourtant bien en selle
Qui tient la portière
N’a que mes paupières, tu sais

Quand les lumières s’éteignent
La nuit réverbère
Des désirs qui contiennent
Mes envies contraires

Ici commence, la descente
Sublime et inquiétante
Dans ses méandres, l’inconsciente
M’attire à bon escient
Elle est lente à venir
Mais elle donne à construire
Pour qui sait s’en sortir

Quand les lumières s’éteignent
La nuit réverbère
Des désirs qui contiennent
Mes envies contraires

Les escaliers, sont immenses
Ouverts aux quatre vents
Désorbités, de jouissance
Les regards se concentrent
Sur mon arc détruit 
Et ma peine à m’ouvrir
Les portes de l’Empire

Quand les lumières s’éteignent
La nuit réverbère
Des désirs qui contiennent
Mes envies contraires

Et chaque fois, c’est pareil
Devant ces portes, je m’éveille
Mais le gardien, me rappelle
Mais le gardien, me rappelle

Lyon, 19 avril 2009

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 00:49


Puisqu’on nous dit « pensez global », j’ai mis tout, bout à bout
Et puis recourbé les parties vitales, dans une roue, devant nous

Ce cercle parfait
Ce disque à jouer
Est un ersatz, d’un monde entier
T’as plus qu’à tourner
Et te regarder
Au cœur de la case
Où t’es tombé

Case économie
Un enfant gémit
Il se dit usé
Et fatigué

Si tu te vois cracher à son visage
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas
Si tu l’attaches à tes valeurs d’usage
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas

A côté de lui
Un homme est assis
De ses yeux bridés
Il te défie

Si tu te vois marcher sur ses sandales
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas
Si tu t’entends hurler dans son portable
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas

En case énergie
Des maisons éparses
Remplies d’ennemis
Et d’un comparse

Si tu te vois raser tout un village
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas
Si c ‘n’est que pour t’épargner un virage
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas

Un type à lunettes
Sors de sa cachette
Et dit « ça suffit ! »
C’est mon pays !
 
Si tu te vois l’entourant d’un grillage
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas
Si c ‘n’est que pour te livrer au pillage
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas

En case stratégie
Le modèle réduit
D’un conflit réel
Pour un grain d ‘sel

Si tu te vois accoster un rivage
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas
Si c’est pour y contempler un carnage
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas

Il y a là aussi
Des gosses en treillis
Semant la pagaille
Sous la mitraille

Si tu te vois dealer un arsenal
Tu n ‘rêves pas, tu n ‘rêves pas
Si tu ris au nez des blessés par balle
Tu n ‘rêves pas, c’est bien toi !

Lyon, 12 avril 2009

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 21:15


Aucun appel de détresse, aucun signe ne nous vient d’en bas
Aucun appel de détresse, rien  ne bouge depuis l’au-delà

Cherche vaudou en l’enfance de l’art
Cherche pour nous,
De plus en plus tard, de plus en plus fou… pour nous… pour nous

T’entends des bruits de foule
T’entends des cris qui s’enroulent
Où le silence ferait sens
Leurs mots trop lisses les trahissent 
Tous ces fantômes qui gémissent
Sont d’ici, mais ici…

Aucun appel de détresse, aucun signe ne nous vient d’en bas
Aucun appel de détresse, rien  ne bouge depuis l’au-delà

Cherche vaudou sous la lune hagarde
Cherche partout
De plus en plus tard, de plus en plus fou… partout… partout

Tu sens le sang qui s’écoule
T’entends les vies qui s’écroulent
Dans un déni d’existence
Ses exactions le trahissent
Celui qui juge les sévices
Est ici, mais ici…

Lance un appel de détresse, un trou s’ouvre droit devant moi
Lance un appel de détresse, un bruit sourd est sorti du bois

J’entends ce pas qui s’égare
Il vient vers nous
De plus en plus rare, de plus en plus lourd… vers nous… vers nous

Lyon 11 avril 2009

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 14:13

Monsieur l’Empereur
Tout s’étend devant toi dans un champ de fleurs
As-tu les clés du Hummer ?

Easy Rider
Tu conduis sans permis ta Kawazaki
Est-ce que le monde te suffit ?

Tout à fait parfait
Monsieur l’Empereur !

Bonimenteur
N’oublie pas d’être à l’heure à l’orée du bois
Quelqu’un va venir pour toi

Monsieur l’Empereur
Pour les cœurs réduits à la panne-moteur
Assumeras-tu t’es erreurs ?

Easy Rider
Te voilà conduit en terrain conquis
Est-ce que le monde te suffit ?

Tout à fait parfait-si parfait
Tout à fait parfait-si parfait

Monsieur l’Empereur
Refais-moi l’acteur qui joue sur la peur
Ta vie entière est un leurre

Easy Rider
Tu n’es que le fruit d’un rêve accompli
Est-ce que le monde te suffit ?

Tout à fait parfait
Monsieur l’Empereur

Maître chanteur
N’oublie pas d’être à l’heure à l’orée du bois
Quelqu’un va venir pour toi !
Quelqu’un va venir pour toi !

Lyon, 11 avril 2009

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 00:58

Papy Papy bien compromis
Prix Nobel-poubelle d’économie
QI infidèle, sacré bordel
SOS santé, y a plus d’oseille
Plus d’enfance dorée
Plus d’enfance, c’est un conseil

Etudiant fauché, tend la corbeille
CDD partiel, c’est plus pareil
Fini d ‘rigoler, faudra taffer
Quitte à sacrifier quelques années
Marche à pas forcés
Marche là où on t’emmène

N’entre pas dans la danse
Jeunesse de France
Si les pas dans la trace
Font marcher en cadence
Ne mets pas les godasses
Des bidasses aux dents blanches
Qui jurent obéissance
A l’armée des finances

Petit, petit tombé du nid
A pourtant grandi bien malgré lui
Sélection cruelle, prisons virtuelles
QHS blindés d’ados réels
Ton ticket d’entrée
Ton ticket, est sans appel

Des années bloquée dans un tunnel
Ta jeunesse blessée a d ‘la bouteille
Délit d’imiter, délit d’user
D’un trop plein d’images télévisées
Pas bien éduquée
Pas bien née, sauf pour la haine

Ne passe pas sous silence
Au pays de terre lasse
Tous les maux, la souffrance
C’est la jeunesse de France
Un faux pas, une garce
C’est sur toi qu ‘ça balance
Unis-toi, reprends-toi
Tu vaux mieux que ta violence

Génération tout est permis
Gavée d’un fruit déjà pourri
Pêché paternel, poison mortel
HIV dressé dans la tourelle
Un visage de fée
Un virage providentiel

Tout sert à brimer ton potentiel
Peur d’être enfumé par l’étincelle
Déni d’exister, défense d’entrer
Dans la chambre à toucher la monnaie
Papa a parlé
Papa veut, rester le même

Oublie-les tes soucis
Rien ne sert de pleurer
Qui t’as dit qu’aujourd’hui
L’envie s’est fait serrer ?
Oublie-le son avis
Reprends goût à la vie
Pousse un cri, baise aussi
Prends ton kif et prends ton pied

Lyon, 9 avril 2008

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 19:13

Pose l'affiche à l'entrée des artistes
Pose l'affiche et vois-y comme un signe
Ton père est magicien sauras-tu être digne ?
Digne de posséder ce qu'il t'offre aujourd'hui
Un précieux billet vert et ce n'est qu'une avance
Après sa révérence c'est toi qui tient les planches
 
Le coffre caché, il contient la recette
La cape s'attache à recouvrer la dette
Rien ne doit trahir le secret de ta botte
Des talons compensés mis au lot de ta dot
Dis-nous petit bonhomme à la grande baguette
Mais quelle jolie mascotte est l'hôte de ton chapeau ?
Ton  lapin a des dents à rayer le parquet
Un pelage d'ivoire sur un cœur en acier
Et deux putain d'esgourdes qui sont sourdes à l'impôt
 
Enfant du cœur noir !
Le don de l'illusion passe d'un père à son fils
Et le clou de cette farce est un bon tour de vice
Pour l'enfant du silence, héritier de l'espoir
Enfant du cœur noir !
Son testament c'est la flamme et l'essence
Débranche tes veines de cet oléoduc
Avant qu'un assoiffé n 'pose un flingue sur ta nuque
Enfant du cœur noir !
C'est le temps du partage ! Renie ton héritage !
 
Pas d'entracte, ce crime contre le temps
Le temps coule pour les gens de ton rang
La pendule ne s'arrête que pour les trouble-fête
Quelqu'un dans l'assistance qui veut tenter sa chance
Celui qui prête ses mains pour un jeu de passe-passe
Repart avec une carte mais ce n'est jamais l'as
 
Le roi de pique joue à guichets fermés
Un cavalier tient la porte d'entrée
Je suis de ceux qui n'ont pas de tickets
Ceux qui pigent les trucs de ton monde factice
La gueule enfarinée t'as l'art de l'apparat
Mais cette poudre aux yeux t'aveugle plus que moi
Tu n'as que la magie d'un croupier qui ratisse
Car tout devient facile quand les dés sont pipés
Et quand le double sept domine de tous côtés
 
Enfant du cœur noir !
Le don de l'illusion passe d'un père à son fils
Et le clou de cette farce est un bon tour de vice
Pour l'enfant du silence, héritier de l'espoir
Enfant du cœur noir !
Son testament c'est la flamme et l'essence
Débranche tes veines de cet oléoduc
Avant qu'un assoiffé n 'pose un flingue sur ta nuque
Enfant du cœur noir !
C'est le temps du partage ! Renie ton héritage !

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