Dans la pénombre, le gardien m’appelle
Détenteur des clés du sommeil
Vaine ronde pourtant bien en selle
Qui tient la portière
N’a que mes paupières, tu sais
Quand les lumières s’éteignent
La nuit réverbère
Des désirs qui contiennent
Mes envies contraires
Ici commence, la descente
Sublime et inquiétante
Dans ses méandres, l’inconsciente
M’attire à bon escient
Elle est lente à venir
Mais elle donne à construire
Pour qui sait s’en sortir
Quand les lumières s’éteignent
La nuit réverbère
Des désirs qui contiennent
Mes envies contraires
Les escaliers, sont immenses
Ouverts aux quatre vents
Désorbités, de jouissance
Les regards se concentrent
Sur mon arc détruit
Et ma peine à m’ouvrir
Les portes de l’Empire
Quand les lumières s’éteignent
La nuit réverbère
Des désirs qui contiennent
Mes envies contraires
Et chaque fois, c’est pareil
Devant ces portes, je m’éveille
Mais le gardien, me rappelle
Mais le gardien, me rappelle
Lyon, 19 avril 2009