Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Come Jausserand
  • : Blog de textes de chansons et textes divers
  • Contact

Profil

  • Come Jausserand
  • Contact : comejausserand@aol.com

Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
  • Contact : comejausserand@aol.com Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !

Recherche

21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 20:34


Sachez mes penchants flanchés
J’ai marché pendant des années
En suivant la trace d’un être aux flancs blessés
Bien que ce ne soient pas mes flèches
Assoiffées de Psyché

Un instant ma chasse a cessé
J’ai trouvé la belle allongée
Sous un éventail de fleurs acidulées
Sensitives à la couleur
De ses yeux éplorés

Rien ne prit fin, rien n’a changé
Rassasié en vain
L’instinct ressasse les plaies du temps passé
Ses flancs pansés, mes chants portés
Seuls succès succincts
Le Graal a des sections cassées

Un amour impensable
Passion prison d’un même pied
L’illusion a duré
Rien n’a brisé
L’élan du sable
L’indomptable, n’était pas que fable

Sans arrêt le temps a tourné
J’ai tenté pendant des années
De rester de glace devant sa vérité
Bien que je ne sois pas revêche
A toute humanité

Qu’on me soit témoin de ce fait
J’ai mené cette âme insensée
Sous un vent porteur d’une froideur sans pitié
Insensible à la douleur
De mes os fatigués
 
Rien ne me vint, aucun été
Remâché sans fin
Le pain s’en tint au plus mauvais des blés
Ceci n’est point, un corps divin
Seul en son destin
Mon cœur est une terre inondée

Une caution misérable
Dans ma possession sans clé
J’étais geôlier
Je n’ai qu’hâté
L’élan du sable
L’indomptable, n’était pas que fable

Lyon, 21 juillet 2012

Partager cet article
Repost0
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 20:24



Sous son pull, la fille spécule
Que la beauté est un marché
Y a qu’une erreur dans ses calculs
Rembourrée mais pas remboursée

Qui s’empare d’un bon pécule
Se fait femme de la tête aux pieds
Mais mieux vaut prendre du recul
C’est plus à faire que refait

Pimprenelle
La fille aux faux-semblant
Se force à être elle
Jamais ne rit à pleines dents

Sa pomme est comme une tarentule
Qui fait d’un miroir un filet
Les traits figés par la fécule
Ne se laissent pas dévisager

Contre ridules le ridicule
N’est pas promesse d’éternité
Les yeux rivés sur la pendule
Savent bien quand minuit va sonner

Pimprenelle
La fille aux faux-semblant
Se force à être elle
Jamais ne rit à pleines dents

Elle repense au doux temps du tulle
Sur la pellicule imprimé
Mais les promesses de canicule
Ne font pas d’hiver un été

Lyon, 11 février 2012

Partager cet article
Repost0
27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 22:40


C’est un sort aux vivants
Et la mort s’étend
Dans les frasques des temps
Dans le fracas du vent
Il est là sur ses bras
Ils sont lasses de toi

Est-ce un morceau de farce ?
Enroulé dans la soie
Ou bien l’autre à ta place ?
Petit pantin de bois
Est-ce une force, un destin
Entre toi et ce roi
Si tu répands le sang
Si tu reprends le temps

N’être plus l’un des siens
Faire d’un monde le tien
Ils sont à toi ces gens
Tombés d’un oiseau blanc
Tu les nommes un par un
Comme ce qui t’appartient
Et tu deviens divin
Mais le divin n’est rien

Au milieu un enfant
Lentement se repend
C’est un jeu dans le creux
De ce qui se sait grand
Un vœu pieux mais ce peu
N’efface pas l’élan
D’être deux, l’un des deux   
Etait seul au printemps

Autre temps mais ce temps
Sonne encore en dedans
Un écueil, un divan
Et ton visage se tend
C’est ton frère sur le seuil
C’est ton frère et ton deuil
Il est nu comme un vers
Il est beau comme un père

Lyon 27 mars 2011

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 22:35


Laura c’est quoi cette moue là
Ce manque de joie
Tout autour de toi
Et ce parcours
Sublimé d’impairs au long cours

T’es qu’un mystère à soigner
Fait de maux d’hiver en été
L’héritière d’un possédé sur terre
Suit son père

T’entendais des voix autrefois
Faisant déjà feu de tout bois
Certes un peu bègues mais maîtrisant
Les règles de ce jeu

Maintenant tu te vois dans ton verre
Combien sont ceux dont tu te sers
Rien ne va sauver le pain
Détrempé dans ton vin

Faut-il combattre
Le mal à sa source
Là où s’ébattent
Les chevaux de course
Au bord de l’eau
Toi tu les trouvais beaux

Mais tu ne veux pas briser la glace
Le plan givré d’un face-à-face
Car cet espace ne contiendrait
Que toi

Et moi je sais ce qui se trame
Au-delà de tes états d’âme 
Il y a cette croix au creux des bras
D’une femme

T’entendais des voix autrefois
Faisant déjà feu de tout bois
Certes un peu bègues mais maîtrisant
Les règles de ce jeu

Maintenant tu te vois dans ton verre
Combien sont ceux dont tu te sers
Rien ne va sauver le pain
Détrempé dans ton vin

Tu sais Laura qu’il n’y a qu’un pouce
Entre tes choix et la vie douce
Malgré l’idée qui la repousse
Reprends-toi

Lyon, 17 juillet 2010

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 17:09


Ta chambre est trop noire
Mais tremper ton pinceau
N’a pas vertu d’espoir
Tous tes rêves tombent à l’eau
Sauf à te voir choir
De son point le plus haut
Le héros de l’histoire
A planté son drapeau

Délit d’opinion
Petit prince insoumis
Ouvre son horizon
Mais les draps sont plein de cris
Le loup se découvre
Une passion sur le tas
Ce que l’ordre réprouve
Est blotti dans ses bras

Tu t’es montré
Tel quel
Mais jugé pour la forme
Chacun le sait du ciel
Où situer la norme
Mais dans la roue réelle
Est-ce devenir fou
Que se sentir plus grand que tout ?
Serions-nous vraiment petits d’homme
Sans dépasser les bornes ?

Le monstre hésitant
Sait mesurer les risques
Et aime son tyran
Par esprit de sacrifice
De tous temps la reine
Régissant les deux pans
Un sens ambivalent
Opposent les complices

Tu ne fis que naître
Pas vu mais déjà pris
Par l’instinct d’une bête
Prix d’ami sévices compris
Comme un autre en tête
Entre deux choix de vie
Vouloir l’avoir et  l’être
Sans être trop petit

Tu t’es montré
Tel quel
Mais jugé pour la forme
Chacun le sait du ciel
Où situer la norme
Mais dans la roue réelle
Est-ce devenir fou
Que se sentir plus grand que tout ?
Serions-nous vraiment petits d’homme
Sans dépasser les bornes ?

Tourne la roue réelle
Normée par le ciel
Tourne la roue réelle
Normée par le ciel
Tourne la roue réelle…

Lyon, 17 juillet 2010

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 02:46


Ouvre-moi, délaisse cette illusion en surpoids
Pour sa version rétrécie
Ouvre-moi, tu vois on souffre toujours d’être soi
Ouvre-moi c’est encore moi

Là où la vie, dévisage 
Tout ce qu’on nie, s’encourage
Il faut se montrer tel qu’on est
Mais garder caché ce qui peut tâcher…
Et chacun sait qu’un monstre en cage
A des envies de n’ pas rester couché

Ouvre-moi, dissèque la lie des replis sur soi
Dans la diction des non-dits
Ouvre-moi, mon poids s’épuise en poison pour toi
Ouvre-moi c’est encore moi

Petit meurtri, grand menteur 
Tout ce qui fuit, vient du cœur
Combien de douleurs infligées
Ont dû rester non pansées par fierté….
Car chacun sait que le bonheur
A ses tendances à contenter l’ailleurs

Ouvre-moi, si juste une fois ton avis sursoit
A celui d’un vis-à-vis
Ouvre-moi, si tu ne crois que ce que tu vois
Ouvre-moi c’est encore moi

Poupée
Pour elle
Pourtant
Pourtant… 
Non pas de celles qui s’ouvrent en grand
Plutôt du genre qu’on attend au tournant
Car de ses gants ma demoiselle
Ne m’a jamais vêtu d’un sarafan

Moulé dans la joie
Joli pantin de bois
Pendu à tes doigts
Tout petit bout de moi

Moulé dans la joie
Joli pantin de bois
Pendu à tes doigts
Tout petit bout de moi

Lyon, 30 janvier 2010

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 01:05


C’est l’histoire d’une petite fille
Errant le long des coursives
Entre le pont et la quille
D’un navire à la dérive
De tout ce qui fait son temps
Elle n’en connaît que le vent
Son regard pourtant perçant
N’a jamais vu l’océan

Petite fille
A bien compris les consignes
Suit la ligne
N’est pas née l’esprit sans fil
Petite fille
A bien compris les consignes
Suit la ligne
N’est pas née l’esprit sans fil

Tenez-la loin de tous ceux
Qui vivront heureux et vieux
Elle a son avenir radieux
Quelque part au creux des cieux
Pour le jeu d’un pieu jugement
Donnez à vos dieux vivants
Un enfant en noir et blanc
A se mettre sous la dent

Petite fille
A bien compris les consignes
Suit la ligne
N’est pas née l’esprit sans fil
Petite fille
A bien compris les consignes
Suit la ligne
N’est pas née l’esprit sans fil

Esprit servile
Suis les consignes !
Esprit servile
Suis les consignes !

Lyon, 12 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 01:41


On dit de tes desseins
Qu’ils te vont bien au teint
Noirs comme tes yeux trop peints
Comme tes vêtements trop grands

On prend ta peau crayeuse
Pour forme de désaveux
A la vie lumineuse
Qu’on offre à ses enfants

Sans cesse indépendante
Tu te fais offensante
En te tenant sans laisse
A l’écart des gens

Dans leur tête
Tu conspires
Tu n’es qu’un esprit chagrin
Rien à faire
Rien à dire
Pour t’arracher un sourire
Dans ta tête
Qui peut fuir
Cette armée de crève-la-faim ?
Rien à faire
Rien à dire
Pour se soustraire aux vampires

Tu restes sur le seuil
Mais tu n’y vis pas seule
A côté du cercueil
De ta féminité

Le linceul a jauni
Les années ont passé
Tu n’as jamais parlé
Qu’à ton pire ennemi

Tu cries tes sentiments
Où personne ne t’entend
Jusqu’à te rendre aphone
En présence des gens

Dans leur tête
Tu conspires
Tu n’es qu’un esprit chagrin
Rien à faire
Rien à dire
Pour t’arracher un sourire
Dans ta tête
Qui peut fuir
Cette armée de crève-la-faim ?
Rien à faire
Rien à dire
Pour se soustraire aux vampires

Rien à faire
Rien à dire
Pour se soustraire aux vampires

Lyon, 22 avril 2009

Partager cet article
Repost0
12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 16:45


Nue sur le bitume
Est-ce que les morts s’enrhument ?
Petite fille des bois
Tu as sûrement eu froid
Je revois encore ce coloris roi
Gyrophare bleu cassant la nuit noire

Après tant d’étés
Trente ans de fuite obligée
Aucune existence
Le temps pour moi s’est figé
Je ressens encore la motion violente
La pulsion qui danse ses souhaits

Je veux trois bruits de métal
Une détente au point silencieux
Je veux deux puits, un signal
Descendre où suintent les cieux
Un désir immense, je me pense
Bientôt aussi odieux qu’eux
Je veux trois bruits de métal
Trois bruits de métal

Deux hommes allongés
Sur ton corps déchiré
Longtemps condamnés
Mais jamais pardonnés
Justice est passée, un œil sous la dent
L’instinct meurtri est resté vivant

Toi qui as gardé
Ton visage d’enfant
Serais-tu vengée
Par un geste indécent ?
Je suis cette idée, mon guide égaré
La faiblesse qui danse sa puissance

Je veux trois bruits de métal
Une détente au point silencieux
Je veux deux puits, un signal
Descendre où suintent les cieux
Un désir immense, je me pense
Bientôt aussi odieux qu’eux
Je veux trois bruits de métal
Trois bruits de métal

A prendre en objet
Un demi-barillet
Ne suis-je pas sujet
D’un diable à contenter ?
Homme inconsolable, dieu m’est redevable
D’une âme portée au-delà des larmes

Je veux trois bruits de métal
Une détente au point silencieux
Je veux deux puits, un signal
Descendre où suintent les cieux
Un désir immense, je me pense
Bientôt aussi odieux qu’eux
Je veux trois bruits de métal
Trois bruits de métal
Trois bruits de métal

Lyon 12 avril 2009

Partager cet article
Repost0
4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 00:04

La fuite

C’était la loi, c’était l’église
L’absolution était de mise
Dans l’invitation à mentir

J’ai marché doucement vers la ruine
Dans un trop plein d’adrénaline
Je m’en retournai vers l’empire

Depuis ce jour je suis la trace
De sentiments terre de contrastes
Le passé se perd à me suivre

Les vices et les vertus d’en bas
Les fantômes qui m’offrent leurs bras
Ont la forme d’un virus à fuir

Quel que soit le porteur
Je ne vois qu’une fleur

J’ai fait une croix sur la morale
En suivant simplement l’odeur
Je suis un monstre sans égal
Si j’en crois l’avis des docteurs

J’ai fait une croix sur la morale
Il faudrait m’offrir un cercueil
Je pourrais suivre mon idéal
Loin de ce corps dopé au deuil

Trouez-moi
Mettez-moi une balle en plein cœur
Tuez-moi
Laissez-moi vivre, sans peur

J’emmène avec moi sous la dune
Quelques compagnons d’infortune
C’est ici que la nuit s’arrête

J’étais la vie que l’on consume
Dans l’attraction des demi-lunes
Le poison vire toujours en tête

J’ai gardé caché sous les draps
Le fléau qu’on ne conçoit pas
Qui aurait pu gâcher la fête

Je n’ai pas fuit cette envie là
Ni l’inhibition des mots bas
Ma défaite se devait complète

Quelles que soient mes erreurs
Je voulais d’autres fleurs

J’ai fait une croix sur la morale
En suivant simplement l’odeur
Je suis un monstre sans égal
Si j’en crois l’avis des docteurs

J’ai fait une croix sur la morale
Il faudrait m’offrir un cercueil
Je pourrais suivre mon idéal
Loin de ce corps dopé au deuil

Trouez-moi
Mettez-moi une balle en plein cœur
Tuez-moi
Laissez-moi vivre, sans peur

Lyon, 3 avril 2009



Partager cet article
Repost0