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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 14:52


On vit et nos dieux se désolent
Trahis de toute part
Sans bruit c’est un ange qui s’immole
Plongé dans l’histoire

Il suit son envie d’auréole
Son envie s’égare
Au son devisé par son idole
Du fond d’un puisard

« Tous deux d’esprit, de chair aussi
Sa chair à ta merci »

Elle se faisait petite
Rêvant d’une autre vie
Elle a grandi si vite
Qu’elle n’en vit que le prix
Mille dommages enfouis
Otages de ce puits
Elle se faisait petite

Une fille allongée sur le sol
D’un bas-fond d’espoir
Sans cri c’est l’enfance qui s’étiole
Dans ses idées noires

Précipitée seule dans la gueule 
Qui criait victoire
Elle l’a perçue comme une école
Leçon sans savoir

« Tous deux  d’esprit, de chair aussi
Ta chair à sa merci »

Elle se faisait petite
Rêvant d’une autre vie
Elle a grandi si vite
Qu’elle n’en vit que le prix
Mille dommages enfouis
Otages de ce puits
Elle se faisait petite

Ressuscitée de l’antre folle
Toujours pas d’espoir
Les démons siègent au Capitole
Ils ont leur victoire

Même au milieu des champs d’Eole
Les monts sont d’ivoire
Les mots sont couverts d’un linceul
Sommés de surseoir

« De chair aussi, de chair aussi… »

Elle se faisait petite
Rêvant d’une autre vie
Elle a grandi si vite
Qu’elle n’en vit que le prix
Mille dommages enfouis
Otages de ce puits
Elle a grandi si vite…

Lyon, 28 février 2012

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 14:48


Une plaque
Commémore une mère oubliée
Rien ne marque
Le passage du monstre assoiffé
Pas de lac
Pour baigner ce corps écorché
Une flaque
C’est le sang du grand marronnier

Tout est noir ici
Tous les chats sont gris
Tout lui aurait nui
Andrea s’enfuit

Un contraste
Dresse sa silhouette harassée
Pas de trace
D’un passage vers l’autre contrée
Rien n’embrasse
L’horizon des phares enlacés
Une place
Sous le vent qui porte sa fée

Tout est noir ici
Tous les chats sont gris
Tout lui aurait nui

Tout est noir ici
Tous les chats sont gris
Tout lui aurait nui
Andrea s’enfuit

Lyon, 25 février 2012

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:55



C’est l’Andrea au pays des groseilles
Elle croise un gars, qui la prend dans ses bras
Il la dépasse à peine, à peine d’un orteil
Se penche à son oreille, et puis lui dit ceci :

Mais de toute ma vie, n’aurai-je que deux fruits
Ma jolie Andrea, je suis dans l’embarras
Si tu étais gentil, je mangerais mieux que ça
Pour attraper ceux-là, puis-je monter sur toi

C’est l’Andrea au pays des groseilles
Elle croise un rat en tenue d’apparat
Il n’a pas son pareil pour jeter son appât
Se penche à son oreille et puis lui dit comme ça :

Voilà plus de deux nuits, que je n’ai pas dormi
Ma petite Andrea, je n ‘suis qu’un pauvre rat
Et j’ai plus d’un soucis, car j’ai les fruits confits
Veux-tu pour mon sommeil, mettre ta main ici

C’est l’Andrea au pays des groseilles
Elle croise un As, dans l’art de la ramasse
Il dégotte les fruits, même dans un champ d’oseille
Et sans cesse en éveil, il lui dit quand elle passe :

Je suis gavé de fruits, j’en ai même dans mon lit
Mais pour faire de la glace, je n’en ai pas des masses
Veux-tu lâcher ceci, je t’en donne un bon prix
Dans mon panier d’osier, il reste de la place

C’est l’Andrea au pays des groseilles
Elle croise un tas, vautré en contrebas
Un cochon angora, cultivant l’hortensia
Lui dit d’un ton vermeil, qu’elle ferait bien l’abeille :

Après tant de groseilles, ne veux-tu pas de ça
Ma petite Andrea, je suis une merveille
Sous cet amas de gras, se cache bien un mât
D’où coule dans l’ébat , un doux filet de miel

Voilà pourquoi, la jolie Andrea
Ne traîna pas, au pays des groseilles
Quelles que soient ses envies, il y a bien d’autres fruits
A cueillir en dépit, de n’être pas l’abeille

Lyon, 25 février 2012

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 11:19


Ton histoire Andrea
Elle vaut bien quelques rages
C’est l’histoire d’un combat
Gravée dans du carrelage
Il y a plus d’un visage
Dessiné sur le tas
De tes morceaux brisés
Déposés dans une cage
Ils l’ont laissée là-bas
Ceux qui n’y étaient pas
En ont caché les clés
Et t’ont dit d’oublier

Allez viens Andrea
Ça sert à ça les fées
A s’ouvrir à l’idée
Que tout peut s’arranger

Ça n’a rien d’un mirage
Tu vaux mieux que ceux-là
Qui ont laissé sur toi
La trace de leurs doigts
Ils ont eu tous les droits
Donnés en héritage
Par les défauts de voix
Et la honte en partage
Epargnés par la loi
Les monstres sont des rois
Qui se trompent deux fois
Ici-bas, au-delà

Allez viens Andrea
Ça sert à ça les fées
A s’ouvrir à l’idée
Que tout peut s’arranger

Allez viens Andrea
Il y a d’autres présages
Allons dans l’atelier
Reconstruire cette image
De mieux la contempler
C’est savoir ce qu’elle est
Une photo développée
Dans un mauvais tirage
Nous allons la ranger
Tout au fond de la cave
Dans un cahier froissé
Et puis tourner la page

Allez viens Andrea
Ça sert à ça les fées
A s’ouvrir à l’idée
Que tout peut s’arranger

Lyon, 24 février 2012

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 16:43


Tout au fond de mon âme une petite enfant pleure
Les larmes de son corps je les connais par cœur
Derrière ce beau décor, on ne l’a pas bercée
Le mystère des morts jamais ne fut percé

Le diable a sa lueur éclairant sa demeure
Où fut plantée la peur doit bien pousser la fleur
Ni plus ni moins qu’ailleurs, mais pas le moindre effort
Du jardinier sans tort, parler n’est pas son fort

Quels sont les mots qui gênent
Quel autre don vous faut
Que celui de parler un peu, ce n’était pas un jeu
Quels sont les mots qui peinent
Quel autre son vous faut
Pour voir un jour vivre mieux, cette enfant entre deux

La jeunesse dorée est un autre pays
Où vivent les apôtres qui la disaient bénie
Loin de ce qu’on condamne, du silence et du vent
Les hommes drapés de blanc ont tout laissé en plan

Ma thèse est qu’un taiseux l’a laissée sous la pluie
Aussi nue qu’elle était au palais des maudits
Mais plus rien ne la lave, sa peau tâchée de sang
Une marque de naissance apparue à trois ans

Quels sont les mots qui gênent
Quel autre don vous faut
Que celui de parler un peu, ce n’était pas un jeu
Quels sont les mots qui peinent
Quel autre son vous faut
Pour voir un jour vivre mieux, cet enfant entre deux

Lyon, 12 février 2012

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