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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 17:10


Minuit sur la 130ième
Pulsations à perdre haleine
Evite le type qui s’amène
Dans l’escalier qu’on malmène

Issue de recours d’un pas lourd
Ça sent l’homme mais pas l’amour
Si t’es pris le souffle court
Crie au secours et cours toujours

Visage pale, pied bancal
Mets ton gilet pare-balles
Harlem t’invite au bal
T’es venu faire escale
Mais si la peur s’installe
C’est qu’elle s’y sent pas mal

Voilà la bête à rebours
Faite de contours à concours 
Sa seule proie aux alentours
Doit jouer sur du velours

Tu te sens fébrile et frêle
Les secondes sont éternelles
Avant qu’une voix sensuelle
Lance un bonsoir irréel

Visage pale, pied bancal
Mets ton gilet pare-balles
Harlem t’invite au bal
T’es venu faire escale
Mais si la peur s’installe
C’est qu’elle s’y sent pas mal

A peine mesures-tu ta veine
Que les sirènes se déchaînent
Quelque part sur la 7ième
La haine peut rester sereine
Et la mélodie rester reine

Dans la nuit des Amériques
Harlem borough New-York City
Jazzy, funky, mélancolique
Parfois tragique, souvent magique
Tu peux te fier aux statistiques
A ta bonne étoile statique
Ou simplement sa musique

Lyon, 5 juillet 2009

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 19:06


Aujourd’hui trois coups de marteaux
Lever de rideau, round à nouveau
Comme Ali je sors du KO
Ground zero, sound hero
Ding ding ding le ring se dessine
Ile- presqu’île, Queens-Brooklyn
Chœur en ville je jouerai ces lignes
Et j’aurai ses filles, j’aurai ses filles

Devine qui va croquer la pomme ?
Celui qui détone à l’est de l’Hudson
Devine qui va croquer la pomme ?
Celui qui consomme le fruit de Newton

Dansent dansent les îles agitées
Ile de France, îles de chance
Là-bas l’errance et ici l’audience
Pervers cités, Divers cités
Je destitue les plaies du passé
Mon statut ? Liberté !
Libre d’aimer la baie du succès
Pas de quartier, j ‘la veux en entier

Devine qui va croquer la pomme ?
Celui qui détone à l’est de l’Hudson
Devine qui va croquer la pomme ?
Celui qui consomme le fruit de Newton

Lyon, 2 juillet 2009

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 00:43


Avion, pression, passion, réaction
Quel que soit l’âge, quel que soit l’âge
N’oublie jamais, les précautions d’usage
S’ils sont trop larges, s’ils sont trop larges
Ne mets jamais, ta tête dans les nuages
Contourner l’o-
Contourner l’o-
Contourner l’o- rage
[Rage rage rage]
Contourner l’o-
Contourner l’o-
Contourner l’o- rage
[Rage rage rage]

Mixtion, pulsion, tension, réaction
Long long long, si long courrier
Révisé, rectifié, raturé
C’est Capitale, Capitale
Infernales, idéales
Pour tourner la page, dans un présage
Mauvais présage, t’as mis tes doutes
Tous tes doutes, tous tes doutes
Dans la soute à bagages,

Vol de l’oie, alarme de roulis
Donnez-moi, une larme de répit
Vol de l’oie, alarme de roulis
Donnez-moi, une larme de répit

Frisson, friction, avion, réaction
Long long long, si long courrier
Passager perdu dans ses pensées
Images, virage amorcé
Mayday mayday
Equipage, équipage, gare à l’orage
Violent orage, j’ai mis mes doutes
Tous mes doutes, tous mes doutes
Dans la soute à bagages

Bol de joie, cent grammes de soucis
Offrez-moi une âme de whisky
Bol de joie, cent grammes de soucis
Offrez-moi une âme de whisky

Lyon, 2 juillet 2009

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 00:53


Un ventre adipeux, dévoreur de lieues
Emportant dans un cri quelques présents flétris
C’est un, oiseau dans les cieux
Goéland valeureux
Qui laisse derrière lui les lumières de Roissy
Est-ce que, partir c’est mourir
Sinon sourire un peu ? 
Une ligne de vie se presse entre les deux
Ce n’est, que le conflit d’un artiste en sursis
Qui laisse derrière lui la brune de Paris

Les feux s’éteignent mais
Qu’est-ce qu’on fuit ?
Qu’est-ce qu’on suit ?
Sur un ciel de traînes
Des ailes, la rupture et l’oubli
Déjà la question du futur
Qu’est-ce qui t’amène ?
Déjà la question du futur
Qu’est-ce qui t’amène ?

Un être ambitieux, en quête d’un lieu
Où se mettre à l’abri de ce mauvais esprit
Comme un, empereur sans ses dieux
Déserteur valeureux
Qui pense encore au jeu de la brune de Paris
Est-ce que, partir c’est construire
Sinon périr un peu ?
Une vie de défis se dresse entre les deux
Ce n’est, que le conflit d’un artiste en sursis
Qui laisse derrière lui les lumières de Roissy

Les feux s’éteignent mais
Qu’est-ce qu’on fuit ?
Qu’est-ce qu’on suit ?
Sur un ciel de traînes
Des ailes, la rupture et l’oubli
Déjà la question du futur
Qu’est-ce qui t’amène ?
Déjà la question du futur
Qu’est-ce qui t’amène ?

Lyon, 1er juillet 2009

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 23:28


C’est une phrase éclair mais qui détonne en concert
C’est une phrase pleine de non-dits
C’est une phrase en l’air sous un faisceau de lumière
C’est une phrase que tout le monde lit

Union d’amis, presque en blanc
On s’aimait tant, on ne faisait pas semblant
Tu m’as simplement admis dans ton clan
Pourtant ta langue m’avait déjà trahi
Tu disais dans des mots si bien choisis
Qu’à être trop gentil on n’est jamais gagnant

C’est une phrase éclair mais qui détonne en concert
C’est une phrase pleine de non-dits
C’est une phrase en l’air sous un faisceau de lumière
C’est une phrase que tout le monde lit

Un quai, ses rites, mieux qu’une affiche
Vend les mérites d’un placement sans risques
Par sa devise dans un format maxi
Si la ligne A était un rayon X
On la lirait sans doute à l’infini
Sans jamais comprendre en quoi ça consiste

C’est une phrase éclair mais qui détonne en concert
C’est une phrase pleine de non-dits
C’est une phrase en l’air sous un faisceau de lumière
C’est une phrase que tout le monde lit

S’il le fallait vraiment, j’aurais fuit à la nage
Pour éviter la cage, de ton appartement
Car maintenant ça sonne, comme un avertissement
Tous tes gages d’amour n’ont rien d’un chèque en blanc

S’il le fallait vraiment, j’aurais fuit à la nage
Pour éviter la cage, de ton appartement
Car maintenant ça sonne, comme un avertissement
Tous tes gages d’amour n’ont rien d’un chèque en blanc

Lyon, 29 juin 2009

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 15:44


Adieu à tes murs musée
A tes pinceaux
J’ai déjà rendu les baux
Pendu les clés
Je n’ serai bientôt qu’un dos
Sur le palier

Malgré les jugements jugulés
J ‘n’aurais pas cru
Que je serais sans retenue
Le jour venu

La porte est ouverte
La course est offerte
De bout en bout
Un corps abandonné
Une courbe à redresser
Rester fou
Fou mais debout

Je laisse hélas une place à dédicaces
A Mozart ta surdité
A ton art ma cécité
Deux tares à séparer dans l’espace
D’un sas entre deux cités
Qui passe par Châtelet-château-enterré
La cour des miraculés
Ceux qui te vendent à bon marché
Un ticket d’entrée double-face
Reste-là, meurs sur place
Ou prend le premier train qui passe

La porte est ouverte
La course est offerte
De bout en bout
Un corps à redresser
Une courbe à emprunter
Rester fou
Fou mais debout

Lyon, 29 juin 2009

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 20:09


C’est vrai que monsieur scarabée
Ne s’est jamais senti léger
Le corps courbé, le cœur serré 
Derrière son bourbier boursouflé
C’est sûr que celui qui l’étreint
Ne s’est jamais senti serein
Ne rien quitter, tout emporter
Quitte à s’étouffer en chemin

Cet instinct de survie
S’entretient jour et nuit
Du fruit d’un intestin
Qui va remplir le sien

Mais monsieur scarabée, enrobé
Roule ses nécessités
Dans un écrin soufré
Mais monsieur scarabée, enrobé
Ne peut se séparer
De son festin souillé

Près de sa mixtion d’illusions
Sans même savoir où vont ses pieds
Il aime vivre à tourner en rond
A sa manière c’est s’enivrer
C’est sûr que dans ces tons marrons
Il y a matière à amplifier
La sphère de sa félicité
Quitte à ne plus pouvoir bouger

Cet instinct de survie
S’entretient jour et nuit
Du fruit d’un intestin
Qui va remplir le sien

Car monsieur scarabée, enrobé
Roule ses nécessités
Dans un écrin soufré
Mais monsieur scarabée, enrobé
Ne peut se séparer
De son festin souillé

Lyon, 25 juin 2009

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 19:55


Je pourrais sans verser une larme
Quitter ce corps trop imparfait 
Celui qui n’a pas vu la femme
Qu’il a pourtant tant désirée
Je le priverais de son âme
Qui ne suffit pas à l’aimer
Et je le jetterais dans la flamme
Que tu n’as pas su consumer 

Oh, mais rien n’y ferait
Et même avec une silhouette
Tout à fait svelte
Aussi parfaite, qu’il se pourrait
Je t’entendrais crier
Que l’animal que j’ai en tête
Cette alouette
N’est pas la bête, que tu voulais

Si je pouvais changer ces ailes
Que je n’ai pas su déployer
Je volerais celles d’un aigle
Ou d’un martinet déluré
Je ne serais plus la mauviette
Que personne n’a voulu manger
Mais cet oiseau fendant le ciel
Qui peut te mettre dans son assiette

Oh, mais rien n’y ferait
Et même avec une silhouette
Tout à fait svelte
Aussi parfaite, qu’il se pourrait
Je t’entendrais crier
Que l’animal que j’ai en tête
Cette alouette
N’est pas la bête, que tu voulais

Oh, mais rien n’y ferait
Et même avec une silhouette
Tout à fait svelte
Aussi parfaite, qu’il se pourrait
Je t’entendrais crier
Que l’animal que j’ai en tête
Cette alouette
Est un peu bête
Un peu trop bête

Lyon, 23 juin 2009

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 18:19


De qui provient le son
Du tollé des cités ?
Les ouvriers au fond
Ont accepté l’idée
De ne pas se mélanger
Aux patrons qui leur font
La sueur sur le front
Et les jambes en coton
Mais quand revient l’été
Et les congés payés
Ils s’en vont les chercher
Dans l’eau salée
Pour mieux se prosterner
Face au pognon
Surtout se persuader
Qu’ils sont tout à fait cons

Et là-bas c’est l’été des pauvres gens
Attirés par le blé des possédants
Dévisageant les quais
Les possédés
Sont la misère de Saint-Tropez
Dans leur tête c’est l’hiver éternellement
Les combats ne vivent plus depuis longtemps
Ils préfèrent se damner
Les possédés
Autour des quais de Saint-Tropez

Les soirs ensoleillés
Les villages entoilés
Remplis de morts-vivants
Se vident de leurs gens
Armés d’une seule idée
Aller baver
Devant les piquets blancs
Qui leur sucent le sang
Ils s’en vont contempler
Les bateaux amarrés
Trop grands pour un géant
C’est pas gênant
De penser un instant
Aux 2000 ans
Qu’il leur faudrait bosser
Pour pouvoir s ’le payer

Et là-bas c’est l’été des pauvres gens
Attirés par le blé des possédants
Dévisageant les quais
Les possédés
Sont la misère de Saint-Tropez
Dans leur tête c’est l’hiver éternellement
Les combats ne vivent plus depuis longtemps
Ils préfèrent se damner
Les possédés
Autour des quais de Saint-Tropez

Fierté et dignité
Sont passées par la jetée
Mais c’est un moindre mal
Car le scandale
C’est que le petit français
N’a pas plus de morale
Qu’ la starlette à deux balles
Et son mafieux bancal
S’il pouvait s’emparer
D’une fortune colossale
Il ferait élever
Une cathédrale
Où son nom sanctifié
Serait un Graal
Pour les cons qui cavalent
Derrière les faux billets

Lyon, 22 juin 2009

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 18:11


C’est un quartier bondé d’une île des Philippines
On l’a nommé Tondo mais c’est encore Manille
Et c’est l’histoire d’un homme qui se trouvait là-bas
Avec un cœur si gros qu’il dut donner un bras
Et une jambe aussi au démon de cette île

C’est un pays dompté par des dieux égarés
La charité chrétienne y est bien ordonnée
A chacun ses pouvoirs et à chacun sa part
La sienne est contenue dans l’écrin d’un mouchoir
Etouffant son chagrin dans une larme d’espoir

Comment peut-on sourire sous un ciel aussi lourd ?
Moi j’ai bien une idée mais ça reste entre nous
J’ai fini par me dire que ce monde était fou
Dites-moi, est-ce que ce monde est fou ?
Dites-le moi, ça restera entre nous

Il fut longtemps valide mais jamais très mobile
Simplement occupé à nourrir sa famille
Et à la protéger autant qu’il le pouvait
Avec beaucoup d’amour et quelques clous usés
Il a construit un toit pour son fils et ses filles

Et le temps s’écoula près de la voie ferrée
Où des monstres en acier ponctuaient les journées
Avalant devant eux tout ce qui s’y trouvait
Et puis un jour l’un deux lui mangea tout le corps
Mais pas assez encore pour la vallée des morts

Comment peut-on sourire sous un ciel aussi lourd ?
Moi j’ai bien une idée mais ça reste entre nous
J’ai fini par me dire que ce monde était fou
Dites-moi, est-ce que ce monde est fou ?
Dites-le moi, ça restera entre nous

Ne pouvant plus marcher ni même se lever
Sans qualités serviles il parut si fragile
Que même la pauvreté le jugea inutile
Et inapte à mendier l’asile au bidonville
Alors on l’a chassé pour s’en débarrasser

Ses enfants l’ont porté vers un havre de paix
Le seul endroit offrant un droit au condamné
Entre deux voies ferrées où rien ne peut pousser
Mais où son cœur si gros peut saigner ses pensées
Et donner un baiser à votre humanité

Comment peut-on sourire sous un ciel aussi lourd ?
Moi j’ai bien une idée mais ça reste entre nous
J’ai fini par me dire que ce monde était fou
Dites-moi, est-ce que ce monde est fou ?
Dites-le moi, ça restera entre nous
 
Si un jour vous allez à Tondo, Philippines
Qu’au long d’une voie ferrée une famille vous fait signe
Donnez-lui un peu d’eau et donnez votre estime
S’il lui reste du thé, même en portion infime
Soyez-en assurés, elle saura partager

Lyon, 21 juin 2009

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