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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:23

Crayons de plomb sur l'oblongue,
Et trop de couleur sur toi,
Teinte d'effroi, froide et longue,
Comme la terre sous les ongles,
De ces doigts qui dessinent,
A chaque seconde,
La voie à prendre,
La route des rois.

Dédie cette toile à l'humain,
Peins un désert à deux mains,
Un espace au fusain,
Trace un jardin d'hiver,
Fais un trait sur hier,
Pas sur la misère.

Rayons blonds sur les ondes,
Cherchant cette coquille de noix,
Ligne étroite, droite et longue,
Eclairant la pénombre,
De ces doigts qui désignent,
A chaque ronde,
La proie à prendre,
Le hors-la-loi.

De ton encre de Chine,
Esquisse une barque ivre,
Une rive assassine,
Glisse une missive en mer,
Fais un pli sur hier,
Pas sur la galère.

Déni des noms des nombres,
Deux ailes, une plume d'oie,
Série trois, gorge immonde,
Pleine des destins du monde,
D'intestins qui s'étripent,
A chaque fronde,
Pour ne pas prendre,
La soute des rois.

Hématite hémophile,
L'art de croquer l'exil,
Ogre d'argile,
A la mauvaise mine,
Quel que soit ton style,
C'est toujours une sanguine.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:20


Il y a quelque part,
Un elfe égaré dans l'Ether,
Linum pérenne en fleur,
Dans la main d'un dieu.
Elle vit dans la tête de tout un
Chacun sur la terre,
Mais seuls les félins solitaires,
Peuvent voir la fée bleue.

(derrière tes yeux de chat)
Je ne vois que ça
(sous ton poil angora)
Je sens la Prâna
(de tes pattes géantes, tes pas délicats)
Je suis ma conscience,
Cette étoile filante.

Ciel de feu, cil en jeu,
Etre deux, vivre heureux,
Un cri silencieux, une larme de ses yeux,
Même l'océan ne suffit.
Voici le vol de la fée bleue,
Dans la nuit se forment les vœux.

Sans mes idées noires,
Je suis un chat agile et fier,
Animal au grand cœur,
Félin malicieux.
Si j'avais des ailes j'irais faire
Un tour dans les airs,
Vers le monde extraordinaire,
Où vit la fée bleue.

(derrière tes yeux de chat)
Je ne vois que ça
(sous ton poil angora)
Je sens la Prâna
(de tes pattes géantes, tes pas délicats)
Je suis ma conscience,
Cette étoile filante.

Ciel de feu, cil en jeu,
Etre deux, vivre heureux,
Un cri silencieux, une larme de ses yeux,
Même l'océan ne suffit.
Voici le vol de la fée bleue,
Dans la nuit se forment les vœux.

Ciel de feu, cil en jeu,
Etre deux, vivre heureux,
Un cri silencieux, une larme de ses yeux,
Même l'océan ne suffit.
Voici le vol de la fée bleue,
Dans la nuit se forment les vœux.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:17

Tu me dis fragile, est-ce indigne ?
De se trouver fébrile et sanguine,
Quand ta chambre à coucher,
Délocalisée,
Est utilisée,
Dans ses plus larges lignes,
Pour cacher tes poupées,
En chair et en string.
Suspendues à tes cordes, Baryton,
Donnons-leur un nom « A califourchon »,
Elles qui réfléchiront,
Les jambes écartées,
Et les doigts croisés,
Dans l’espoir d’un son,
Un peu plus profond,
Mais qu’est-ce que ça fait ?

Ca fait quelque chose,
Quelque chose,
Qui ne laisse que l’épine aux roses,
Je fais table rase,
Epuisée,
Par ton jeu de chaises musicales.
Toujours en forme, maître étalon,
Hiver comme été, toujours à fond,
Beauté sous pantalon,
Jamais de congé,
Pour ce bâtonnier,
Qui fait tourner en rond,
Ton manège de salon,
Mais qu’est-ce que ça fait
Ca fait quelque chose,
Quelque chose,
Qui ne laisse que l’épine aux roses,
Je fais table rase,
Epuisée,
Par ton jeu de chaises musicales,
Je quitte la danse,
Polygames tendances,
Game over.


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:14

Le charme d’une chaîne
Chape de haine
Idée souveraine
De fille du ciel
Un ciel de traînes
Corps de veines
Cruel, cruel
Ce cœur de teigne
Cet air de reine

Au moulin blanc, venin doucereux
Dessert de sang
Spiritueux
Laisse le volcan, t’attendre au feu
Prends le volant, de l’inconscient

Du fard, du fer
Noires paupières
Un cache misère
Pour fille en guerre
Une guerre des nerfs
Corps de pierre
Poussière, poussière
Un cœur de verre
Persévère
Laisse-les aux vents, c’est moins douloureux
Les sentiments
Les désaveux
Laisse-le volcan, t’étreindre un peu
En t’envolant, vers d’autres cieux

Graine de salaud
Un vrai corbeau
Alto, alto
Prêche le faux
A demi-mots
Ton corps moineau
Piano, piano
Un chœur d’oiseaux
Chante là-haut

Laisse-moi du temps, du temps pour deux
Fille du vent
Fille du feu
Laisse-le volcan, s’éteindre un peu
Sous ce volant, de dentelle bleue


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:13

Avez-vous vu Fanny ?
La fille aux yeux noirs
Qui soutenait les regards
Et dans le sien
Où je mirais ma gloire
Il n'y a plus rien d'écrit
Son corps s'étend
Sur le sol
Et son sang se répand
Au milieu d'un arpent de sel
Elle était si jolie
D'une beauté qui détruit
Une voix m'appelle
Il faut pleurer Fanny
Ils s'en souviennent aussi
Pour le prix d'un soir
Un fruit sur un trottoir
Pas pour son cœur
Une lueur ou un phare
Chacun s'éclaire à l'envie
Soleil d'Orient
Dans le ciel
Où le temps se suspend
Changé en serpent de miel
Qui a tué Fanny ?
Celui-là celui-ci ?
Une voix m'appelle
Tu es coupable aussi

Oui j'ai payé ce fruit
Dévoré l'histoire
Sans en quitter l'étui
Sans couvrir la fleur
De pluie et de chaleur
Fier et froid comme la nuit
Faux-semblant
Mâle frêle
Couché sur son corps blanc
Je n'étais qu'un manteau de grêle
Si j'ai tué Fanny
Qu'on me condamne aussi
Sur l'arpent de sel
Où se meurent les fruits

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:11

Souviens-moi tes jambes de cire
Souviens-moi tes habits de cuir
Soutiens-moi sevré de désirs
Soupèse-la mon envie de fuir
Soulève-toi

Moi et mes pulsions
Toi et ton corps émulsion
Cette odeur a quitté sa fleur
Mortes mes émotions
Grand cœur a bougé ses pions
Cherchant la fraîcheur ailleurs
Tant de passion
Etait un leurre
Tant de passion
Etait un leurre

Retiens-moi avec un sourire
Retiens-moi si tu veux souffrir
Ressens-moi en monstre à haïr
Rejoins-la cette envie de fuir
Reprends-toi

Moi et mes visions
Toi et ta peau de saison
L’automne a changé tes feuilles
Je suis mon sillon
Coureur au vent des frissons
Cherchant une maison d’accueil
Tant de passion
Devait son deuil
Tant de passion
Devait son deuil

Démens-moi ce corps à gémir
Démens-moi mes délits d’en jouir
Dépeins-moi des courbes à séduire
Déjoue-le le temps des soupirs
Défends-toi

Moi et mes liaisons
Toi et tes grandes évasions
Mes raisons valent pour nous deux
Donneuse de leçon
Charmeuse de précieux garçons
Au su d’un mari hideux
Tant de passion
N’était qu’un jeu
Tant de passion
N’était qu’un jeu


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:10

Un deux trois nous allons au bois
Nous allons aux bois
Quelqu’un n’en reviendra pas
Ma main tient un objet sans foi
Un objet sans foi, une bille au-delà des lois

Comment quitter la peau d’un soldat en armure ?
Un dur
Comment s’enfuir là où les serments sombrent et s’oublient dans l’abîme ?
Mon île

Deux hommes mais une seule fée
Deux âmes sacrifiées sur l’autel des nécessités
Trois mots sur un papier
Trois mots sanctifies derrière les couleurs d’un drapé
Nos pieds foulent une terre adoubée,
Une terre adoubée
Je suis le gardien des clés
Tu disais « je suis liberté »
Je suis liberté, les temps t’ont désavoué

Comment survivre à l’accomplissement d’une gageure ?
Obscure
Comment te suivre là où je fais de toi la proie d’un geste ultime ?
Ma cible

Deux hommes mais une seule fée
Deux âmes sacrifiées sur l’autel des nécessités
Trois mots sur un papier
Trois mots sanctifies derrière les couleurs d’un drapé
De mes yeux je n’ai pas osé
Je n’ai pas osé
Mon cœur aurait succombé
J’ai gardé les paupières fermées
Les paupières fermées, lorsque la bille a parlé

Comment tenir devant ce que vaut mon futur ?
Un mur
Comment te dire ce que ton sang m’aura laissé d’indélébile ?
Une bible

Deux hommes mais une seule fée
Deux âmes sacrifiées sur l’autel des nécessités
Mais une seule pour se demander
Que veulent dire les mots derrières les couleurs délavées.

Mon cauchemar d’ Al Djaza’ir
Mon cauchemar d’ Al Djaza’ir
Mon cauchemar d’ Al Djaza’ir
1, 2, 3
1, 2, 3


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:09


C'est pour les femmes affamées,
Pour toutes les dames qui de bois dur se chauffent,
Et pour les femmes échaudées,
Craignant le peu du feu follet.
 
Je le connais cet être convoité,
Je le connais ce Hêtre des forêts,
J'ai grandi dans cette ombre,
Un monde tissé de racines profondes,
Qui vous pénètrent et vous enlacent à volonté.
 
Là vous gouttez aux faines arborées,
Et lui s'accroche aux flancs de vos collines,
Vous soulevant de ses bras élancés.
Vous fléchissez sous les coups de sa flèche,
Il souffle un vent affolant la féline,
Et cette mèche fait feuler la câline.
 
Moi,
Je suis le faible,
Un corps frileux et frêle,
Je suis le frêne,
Mais sur ma branche la chatte se hisse,
Et sous l'écorce la patte se glisse.
 
Et vous, sa divine,
Qui effleurez mes feuilles d'une main si légère,
Vous m'invitez à caresser cette aire,
J'effeuille cette fleur de ma langue saline,
Aimant sentir cette odeur féminine.
 
Je freine un peu vos élans adultères,
Me dissociant de cet arbre géant,
J'ai pour ce faire dérobé sept nuits,
Et nul besoin de longs cris déchirants,
Le friselis de ce corps me suffit.

Lyon, 22 novembre 2002.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:09

C’est un père.
Est-ce un frère ?
Sur ton corps
S’écrit sa folie
C’est son coeur
C’est ta chair
La fin d’une enfance
Pour payer ce prix
Est-ce un tord ?
Est-ce un sort ?
Ton livre d’or
L’enfant a grandi

Puisque tu t’enfuis au vent d’une feuille noircie
Emmène-moi aussi sur ton livre de survie
Puisque tu dérives loin de l’îlot des non-dits
Laisse-moi poser une mine sur tes lignes

Le passé
Peut-il s’oublier ?
Le présent
Etre indépendant ?
Tout s’y lie
Tout s’écrit
En une étincelle
La fée se réveille
Elle est belle
Elle est libre
Et sur sa rive
Le monde est grandi

Puisque tu t’enfuis au vent d’une feuille noircie
Emmène-moi aussi sur ton livre de survie
Puisque tu dérives loin de l’îlot des non-dits
Laisse-moi poser une mine sur tes lignes

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:08

Je repense encore à la Saint Côme
Ce jour happé par un cri fuyant sur le Rhône
Ode à ta vie, Ode en dépit
Je l’ai maudit ce typhon sans pluie

J’ai laissé ma joie au pied des aulnes
Loin du jardin où mûrissent ces fruits lisses et jaunes
Autel fleuri, hymne à Marie
C’est ton repos, cette maison sans bruit

Mais ce ne sera jamais l’endroit d’un vieux fantôme
Mon deuil, une image de gone
Ce ne sera jamais l’endroit d’un vieux fantôme
Tu dors, en dessous des saules

J’ai fané cent fois ce filet d’eau
Tes mains sont froides et trahissent un cœur triste et haut
Lie de calice, mon hallali
Je laisse ici, le droit à l’oubli

J’ai touché des doigts ce cil clos
Mes mains sont froides et caressent un corps lisse et beau
Lit de supplice, nuits d’insomnie
J’entends l’écho, d’une syllabe enfouie

Mais ce ne sera jamais la voix d’un vieux fantôme
Je pleure, un visage de môme
Ce ne sera jamais la voix d’un vieux fantôme
Tu voles, par-delà les dômes

J’ai laissé mon âme dans ce berceau
Et je souffre d’y vivre lesté de mon fardeau
Jeux sans ami, Hymne à l’ennui
Un passereau, emporte cet asile

Vienne l’ordalie voleuse de peau
Et si s’ouvre le livre qui t’a mené là haut
Pour mon exil, ton paradis
En mon tombeau, je suivrai ce fil

Et ce sera peut-être la foi d’un vieux fantôme
Une feuille, fanée sur le sol
Ce sera peut-être la foi d’un vieux fantôme
Mais toi, tu ne seras jamais seul
Toi, tu ne seras jamais seul


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