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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:40

Mon amour est sorti avec mes sous et mes clopes
Sorti faire un tour
Chaque fois qu’elle s’en va moi je m’ fais l’ trip
De m’envoler sur mon balais magique
Mon amour est sorti avec mes sous et mes clopes
Sorti faire un tour
Si ça m’ botte d’être en prison
J’ me dis qu’ j’ai peut-être la nouille coincée dans son caleçon

Eh oh eh ah
Elle planque ses délits
Sous sa lingerie Seafolly
Ses airs de douceur
Mais c’est un vrai dictateur

Mon amour est sorti avec mes sous et mes clopes
Sorti faire un tour
J’ peux pas sortir sans sa main
Elle a planqué la laisse du chien et le sac à pain
Mon amour est sorti avec mes sous et mes clopes
Sorti faire un tour
Elle me vendrait aux flics
Si pris par la lassitude j’enfilais un sweet

Eh oh eh ah
Elle planque ses délits
Sous sa lingerie Seafolly
Ses airs de douceur
Mais c’est un vrai dictateur

Mon amour est sorti avec mes sous et mes clopes
Sorti faire un tour
Mon amour est sorti avec mes sous et mes clopes
Sorti faire un tour
J'attends son retour

J'attends son retour.

A Lyon, le 13 floréal 228

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:35

Sur mon teint fade, j’ai la rage en peintures
Un double visage et ma raison future
Une tête de trente ans, encore temps d’être un autre
Suis-je le fruit d’ mes parents ? Devrais-je porter plainte ?
Des travaux pas finis, rien que le gros œuvre
Je me gratte et me dis : « Est-ce une mise à l’épreuve ? »
Me gratte et me dis : « Est-ce une mise à l’épreuve ? »

Des oreilles aiguës, des coutures au menton
Je m’ refais le nez, dès que j’ai du pognon
Je rajoute un étage, une rampe un peu pentue
Au petit air, jamais vu qu’on me donne
Ce long tarin il faut qu’il s’agrandisse
Je pourrais en faire un jour une sarbacane
Je pourrais en faire, un jour une sarbacane

Un autre œil a poussé, ils sont trois maintenant
Je regarde sans ciller le dernier vainement
Le gland abrite un codage qui parle du grand Orient
Une Ariane, au passage, c’est un peu bidon
J’ l’ai tatouée au-dessus de ma main
Je pourrais la changer en un esprit divin
Ou bien, en un esprit malin

Mes élans demoiselle me valaient des « Pédale ! »
Si j’ devenais un autel à mon sens filial ?
J’ai gravé sur ma peau de multiples décos
Comme des sangles de lits, des pendaisons d’amis
Ce n’est pas un défi mais se sentir vivant
Petit à petit je m’étends en mutant
Petit à petit, je m’étends en mutant

Si mes bras sont finis j’ai encore de la place
Sous mes sourcils, y a trop d’espace !
Je vais oser, je sais, des pores électriques !
Ce sera peut-être laid c’est vrai, mais ce sera magique
Comme un écho d’école à mon côté poupée
Sur mon ventre résonne une comptine à chanter
Sur mon ventre résonne, une comptine à chanter

Pris dans mon élan je continue la messe
Et dessus mon dos, je laisserai la trace
De mes années de rien et de toute ma jeunesse
Ce sera le résultat, d’un rêve de gosse
A côté de l’entaille de ce chien qui mord
Où je ferai le deuil de mon papa terreur
Qu’on se détruise, pour la dernière fois
La détresse est permise, des coutures et puis quoi ?

La guérison est lente, comme vous le voyez
Je suis, je me présente, un enfant oublié
Qui voit veut me fuir, je ne veux me cacher
Pas besoin de vous dire, que mon âme, est hantée
Ne riez pas Monsieur, ayez crainte Madame
Âme hantée c’est vrai, par de méchants fantômes
Un monstre et un dragon, que vous ne voulez voir
Par des pleurs et bagarres, la victoire est un leurre
« C’est ce qu’on va voir ! », «  A genoux sous la table ! »
« Ce gosse est un enfer ! », « Prends ça sur le râble ! »

Entendez la musique, est-ce que vous m’écoutez ?
Entendez la musique, est-ce que vous m’écoutez ?
Entendez la musique, est-ce que vous m’écoutez ?

30/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:34

Je me lève, d’un pas ridicule
Pas un pas de chat
Comme d’habitude
Deux fois, je m’ébroue le gras
Il ne fait pas froid
Comme d’habitude
Ma main, s’agrippe à mes nœuds
Je me gratte six fois
Comme d’habitude
Mes doigts, sont poisseux et gros
Comme d’habitude

Et puis, je me touche la bite
Elle dort ou elle bande
Comme d’habitude
Ma gueule, demande un café
Les cheveux en pétard
Comme d’habitude
Confit, je vais au salon
Aucun bruit dehors
Comme d’habitude
Des doigts, j’attrape mon bol
Comme d’habitude

Comme d’habitude, toute la journée
Je vais jouer, à Résident
Comme d’habitude, je vais mourir
Comme d’habitude, je vais dépérir
Comme d’habitude, je pourrai revivre
Comme d’habitude

Et puis, le jeu m’ennuiera
Je, l’insulterai
Comme d’habitude
Là, quelques vieux sushis
Feront mon entrée
Comme d’habitude
Tout seul, je me contenterai
De ces produits froids
Comme d’habitude
D’une carne, que je mâcherai
Comme d’habitude

Comme d’habitude, toute la nuit
Je vais jouer, des jeux d’argent
Comme d’habitude, ça rentrera
Comme d’habitude, je me griserai
Comme d’habitude, tout me sourira
Oui comme d’habitude

Comme d’habitude, tout se désagrégera
Comme d’habitude, quelqu’un me suivra
Comme d’habitude, une Quinte sortira
Comme d’habitude
Comme d’habitude, je ferai chou blanc
Comme d’habitude, je serai à court
Comme d’habitude, je ferai chou blanc
Comme d’habitude

26/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:30

D’accord j’ suis confinée ici
Enfermée dedans
J’hésite, l’ennui ou les ennuis ?
Pourtant je sais que mon envie est un défi au président
J’exclus de me faire attraper
Ou sinon je mens
C’est sûr, j’ pourrai baratiner
Oublier la rectitude qui me casse mon élan
J’ leur proposerai un verre
J’ mettrai mes seins à l’air, franchement
Pas de quoi soumettre un régiment

Je sais pas comment j’ vais faire, non
J’existe par mon propre entêtement
Je multiplie les erreurs
Pour m’offrir des jours meilleurs
J’ pars par devant ou derrière, bon

Je sais pas comment j’ vais faire, non
Mais sortir j’en fais le serment
Le docteur j’ peux plus leur dire
Toute façon ça les fait rire
Après je m’emporte tout le temps

Bientôt j’ me lèverai de mon lit
Pour marcher un peu
Un peu mais est-ce que ça suffit ?
Moi je ne peux marcher petit j’ai besoin de fouler les cieux
Précieuses sont mes sandales blanches
Si lestes, sans poids
C’est fou comme je tiens la cadence
Mais j’ dois être suivie d’un cortège j’ai toujours les flics derrière moi
Je la leur fais à l’envers
Je tente « Je m’ suis trompé de printemps » ?
Jamais je n’ mens impunément

Je sais pas comment j’ vais faire, non
J’existe par mon propre entêtement
Je multiplie les erreurs
Pour m’offrir des jours meilleurs
J’ pars par devant ou derrière, bon

Je sais pas comment j’ vais faire, non
Mais sortir j’en fais le serment
Le docteur j’ peux plus leur dire
Toute façon ça les fait rire
Après je m’emporte tout le temps

Encore une fois j’ les ai pas lâchés
Encore une fois j’ me suis fait chopée
Je compte mes prunes une à une

De temps en temps j’ les ai insultés
De temps en temps ils m’ont tabassée
On s’est blessé, mais sans rancune.

Je sais pas comment j’ vais faire, non
J’existe par mon propre entêtement
Je sais pas comment j’ vais faire, non
Mais sortir j’en fais le serment
Le docteur j’ peux plus leur dire
De toute façon ça les fait rire
Après je m’emporte tout le temps

25/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:27

Encore un effort
Quelques mois suffiront
Puis j’irai dehors
Quelques mois et c’est bon
Suivis à la trace
La moindre trace
Dans nos gestes de voleurs
Tracés dans l’espace
Par un spasme du cœur

Je n’irai plus dehors
Oh, sans votre accord
Même passé déjà mort
Oh, sans votre accord
Accord, accord, accord

Ne plus rien mentir
L’inconscient sur l’étal
Dans nos moindres désirs
Jusqu’au cœur des entrailles

Je n’irai plus dehors
Oh, sans votre accord
Même en avouant mes torts
Oh, sans votre accord
Accord, accord, accord

Vivant et mort
Dedans et dehors
Pourvu qu’y soit légal
Même le mal

Je suis suivi dehors
Oh, sans mon accord
Plus de distance on m’aborde
Oh, sans mon accord
Accord, accord

Filmé par tous les bords
Oh, sans mon accord
Technologie dans mon corps
Oh, sans mon accord
Accord
Vivant, encore
Oh, sans votre accord
Oh, sans votre accord
Vivant, encore
Oh, sans votre accord
Vivant, encore
Encore


24/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:25

Au-dessus du vieux divan
Glisse tes ailes sur ce tapi d’orient
Voyage voyage
En Confinement
De carr’lage en carrelage
Suspends ton âme au ventilateur
Voyage voyage
Vole à l’intérieur
Au-dessus du set de table
Du bol à salade
Au-delà du frigo blanc

Voyage voyage
Du coin du lit à l’abat-jour
Voyage
Dans l´espace inouï du séjour
Voyage voyage
Sous l´eau chlorée d’une salle de bain
Voyage
Et fais des va-et-vient

Dans les langes tel un fantôme
Du clic-clac, sans ton slip, vers le trône
Voyage voyage
Dans tout ton royaume
Sur les dunes du débarras
Suis le circuit dans ton pyjama
Voyage voyage
Ne t’arrête pas
Au-dessus du tabouret
Du parquet ciré
Au-delà du frigo blanc

Voyage voyage
Du coin du lit à l’abat-jour
Voyage
Dans l´espace inouï du séjour
Voyage voyage
Sous l´eau chlorée d’une salle de bain
Voyage
Et fais des va-et-vient

23/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:22

Sors…
Y a tant de choses à voir dehors
A force de vivre en confinés
Avoir du mal à respirer
L’ennui devient mortel
Mais si t’es mort
Tu pourras vivre comme un condor
Dessus les nuages frisés
Tu pourras t’entendre voler
Et voler pour toujours

Sors et danse
Jusqu’à te prendre une contredanse
Par des manches habillés en bleu
Leurs deux yeux plantées dans tes yeux

Sors et danse
Pour que demain soit une esclandre
Pour que demain soit un festin
Pour qu’il n’y ait plus qu’un demain… malin
Pour démasquer les ombres
Qui surveillent en chacun de nous
Tout ce que l’on veut nous défendre
Qui font de nous l’esclave de fous

C’est tous les jours que le pain semble
Ce couloir roi du quotidien
Qui vient dérouter les agentes
Qui vient tromper les hirondelles

Allez sors de chez toi et danse
Jusqu’à te prendre une contredanse
Par des pervenches si tu veux
Leurs deux yeux plantées dans tes yeux

Sors et danse
Pour que demain soit une esclandre
Pour que demain soit un festin
Pour que plus rien n’ait d’importance

Sors et danse
Jusqu’à te prendre une contredanse
Par des pervenches si tu veux
Tes deux yeux plantées dans leurs yeux

Sors et danse
Pour que demain soit une esclandre
Pour que demain soit un festin
Pour que plus rien n’ait d’importance

Sors et danse

La la la la la
La la la la la
La la la la la

22/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:16

Ah liqueur, pinot, mon verre de, vin mais qui es-tu ?
Tu es mon plus grand compère mon, seul lien contigu
Tu m’accompagnes et me console, je te garde à vue
Tu es le seul végétal, de ma marche perdue
Tu me parles sur ma langue, aucuns maux déçus
Ceux qui font de toi une ancre, je flotte au-dessus
Il n’y a rien à attendre, j’enlace l’imbu
Qui ne pourra se défendre
Car je suis seule à la comprendre ma démence
Et quand j’en tremble

Toi !
Tu es mon ancre
La force de mon foie
Ma faiblesse et ma joie
Ma pénitence et mon droit
Moi !
Je suis ton antre
Si nous n’étions pas ainsi
Nous n’aurions l’infini

Et si l’un de nous deux tombe
Sabre l’eau de vie
Je la garde au soin dans l’ombre
Entre miel et fruits
Mais jamais trop loin de l’autre
Ce bon vieux whisky
Qui verra ma dernière seconde
Car je suis seul à la comprendre ma démence
Et quand j’en tremble

Toi !
Tu es mon ancre
La force de mon foie
Ma faiblesse et ma joie
Ma pénitence et mon droit
Moi !
Je suis ton ventre
Si nous n’étions pas ainsi
Nous n’aurions l’infini

23/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:14

Ce soir je mange seul, comme hier, avant-hier
L’impression que quelqu’un me regarde à l’envers
Il fait si beau dehors, soleil de partout.
Ah si seulement je pouvais en prendre un bout
En prendre un bout
Je me rappelle les conseils que donnait mon père
"Regarde à gauche et à droite juste avant qu 'tu traverses"
Oui mais, papa, tu sais, mes sorties datent pas d’hier
Je n’ fais plus rien du tout et j’ai mal au derrière
J’ai mal au derrière

Malheur à moi, confiné ici
Moi je préfère une maison, car ici c’est petit
Malheur à moi, faudrait qu’ je dorme que la nuit
J’ peux même pas manger le pain, car le pain est ranci
Car le pain est ranci
Car le pain est ranci

Mes pets fissurent le temps, ils déchargent mon âme
Je fais de petits projets, débarrasser la table
Mieux vaut être suicidaire pour espérer une trêve
Pour me tourner le dos, j’imagine une grève
J’imagine une grève
J’imagine une grève

Malheur à moi, confiné ici
Moi je préfère une maison, car ici c’est petit
Malheur à moi, faudrait qu’ je dorme que la nuit
J’ peux même pas manger le pain, car le pain est ranci
Car le pain est ranci
Car le pain est ranci

Si ça s’ trouve dans deux mois c’est galère
Je tiendrai sûrement jusqu’à l’hiver
Car j’ai fait d’un placard une rizière
J’ai stocké à ne savoir qu’en faire
Si demain c’est la fin de la terre
Je m’ roulerai dans mon PQ tout vert
J’attendrai que survienne un poulet
Pour me balancer par la fenêtre

Malheur à moi, confiné ici
Moi je préfère une maison, car ici c’est petit
Malheur à moi, faudrait qu’ je dorme que la nuit
J’ peux même pas manger le pain, car le pain est ranci

Malheur à moi, confiné ici
Moi je préfère une maison, car ici c’est petit
Malheur à moi, faudrait qu’ je dorme que la nuit
J’ peux même pas manger le pain, car le pain est ranci
Car le pain est ranci
Car le pain est ranci

18/04/2020

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 23:10

Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Eheheheheheeee

Sorti par derrière
Loin d’ la maison
Tu m’as laissée hier
Toute seule sur le balcon
L’ voisin veut savoir
Où tu es passé
Je lui mens par devoir
Le Monsieur est couché

Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Eheheheheheeee

J’espère que tu vas mourir
Et que tu vas bien souffrir
Pendant ce temps j’ vais décrire
Mon chemin pour courir
(Mon chemin pour courir)

Sorti tous les soirs,
Juste pour le promener
Au-delà des trottoirs
De notre quartier
Moi je reste comme une poire
Sur notre pallier
Les papiers de l’espoir
Sont tous accaparés

Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Eheheheheheeee

J'espère que tu vas souffrir
Et que tu vas mal dormir,
Pendant ce temps j' vais écrire,
Pour demain, l'avenir!
Pour demain, l'avenir..

Parti seul dans la rue,
Si je ne compte le chien
Que tu trouvais cucul
Il n’y a pas si loin
Tu as oublié
D’acheter le pain
Tu vas y retourner
En te croyant malin

Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Oh oh, oh oh, oh oh oh
Eheheheheheeee

J'espère que tu vas souffrir
Et que tu vas mal dormir,
Pendant ce temps j'vais écrire,
Pour demain, l'avenir!
Pour demain, l'avenir..

Sorti par derrière
Loin d’ la maison
Tu m’as laissée hier
Seule sur le balcon

18/04/2020

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