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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:07

Lake City, le faucon est choisi
Eclairant sa folie
Le soleil brille pour lui
Vol de nuit, au-dessus d’un pays
Tombent les hommes en pluie
L’oiseau y fait son nid

Poing sur la table
Sang sur le sable
Le passé laisse un mal infernal

Mandali, l’enfant y a grandi
Les rêves y sont permis
La lune y brille pour lui
Le génie, de la dune et des nuits
Dessine un parapluie
Met l’enfant à l’abri


Sous-sol opale
Terre idéale
Le passé laisse un mal infernal
Enfant d’Elam
Au chant des femmes
Le ruisseau pleure un sang sur le sable
Sang sur le sable
Sang sur le sable

Nuit d’argile
L’équilibre est fragile
Un autre oiseau d’Amérique
Remplace l’épervier sur le pic
L’enfant sort
Quand le faucon s’endort
Un cri perce le décor
Le grand Duc a des yeux magiques

Sous-sol opale
Terre idéale
Le passé laisse un mal infernal
Enfant d’Elam
Au chant des femmes
Le ruisseau pleure un sang sur le sable
Sang sur le sable
Sang sur le sable

Ordre ultime
La voix se fait sanguine
L’enfant dans l’expectative
N’est pas jugé assez statique
Juste un geste
Il n’a pas lu Hamlet
Sur la terre de Mahomet
Ces mots sont nés d’une autre rive

Sous-sol opale
Terre idéale
Le passé laisse un mal infernal
Enfant d’Elam
Au chant des femmes
Le ruisseau pleure un sang sur le sable
Sang sur le sable
Sang sur le sable

Ainsi meurt le, garçon sur la dune
Au clair de la lune
Par ce choix des urnes
Il n’était, qu’une aile de brume
Promenant sa plume
Au sommet des dunes

Le faucon, se dit oiseau diurne
Ses amis nocturnes
Surveillent sa fortune

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:06

 

Un homme à travers chants conte à la sauvette
Tout comme le vent annonce la tempête
Craignez la venue du sibilant faucheur
De chaque plante le moissonneur veut la fleur.
 
 
Bleues, tant de pensées sont tournées vers le rose
Mais rougiront au pré d'une violette
Celle qui se fige, se montre toujours verte
Elles se grisent, toutes acquises à sa cause
Prêtes à offrir un refuge à sa tige
Un soliflore.

Lyon, 1er décembre 2002.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:06

Fils acérés, Œil dirigé
Divin artifice
Nous fortifions un abysse
Nous murons les villes, murons les îles
Préparons l’acide, contre l’habile
Contre l’habile

Lames affûtées, angles aiguisés
Horizon triste, nous avons l’art de l’esquisse
Nous sommes sur la liste, nous sommes égoïstes
Nous voulons vivre, simplement vivre entre complices

Nous sommes la lumière de l'ombre
Mais la menace est si sombre
Assaillis par des fantômes
Des formes d'outre-tombe
Qui se rappellent au monde

Portes blindées, chiens policiers
Nouveau catéchisme
Nous protégeons un abîme
Nous tenons les cimes, tenons les collines
Postons nos vigiles, contre l’habile
Contre l’habile

Armes en visée, cils aux aguets,
Frissons terroristes, la mort est un sacrifice
Nous sommes sur la liste, nous sommes égoïstes
Nous voulons vivre, simplement vivre de nos caprices.

Nous sommes la lumière de l'ombre
Mais la menace est si sombre
Assaillis par des fantômes
Des formes d'outre-tombe
Qui se rappellent au monde

Esprit damné, âme contrôlée
Destin planifié
Nous progressons sur l’abscisse
Nous restons dociles, restons impassibles
Nous suivons Lucille, contre l’habile
Contre l'habile

Nous sommes la lumière de l'ombre
Mais la menace est si sombre
Assaillis par des fantômes
Des formes d'outre-tombe
Qui se rappellent au monde

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:04

Servitude encéphale
Perdu dans l’air du soir
J’ai croisé un dollar
Habillé en costard
Il m’a conté l’histoire
Des mises et du hasard
Et a ouvert une malle
J’ai ce qu’il faut aujourd’hui pour…
Toi…
Moi…

J’ai une boite à outils reconstruisant l’oubli
Je fournis les crédits qui gardent l’espoir en vie
Garantis sur un disque aux deux côtés factices
Je me glisse et m’immisce pour que ce monde existe
Je suis le fruit de ton esprit

J’ai compris bien trop tard
Le prix de cet écart
Avant d’apercevoir
Une sirène sur un bar
Elle m’a conté l’histoire
De l’ivraie de son art
Et m’a pétri d’égards
J’ai de quoi tenir la nuit pour…
Toi….
Moi…

J’ai une gorgée d’anis égarant la folie
Je fournis la notice utile à l’eau de vie
Puisant mon énergie dans le puits des malices
Je me livre et m’immisce pour que ce monde existe
Je suis le fruit de ton esprit

Perdu dans le brouillard
J’ai marché vers ce phare
Ce corps drapé de noir
D’une belle sur un trottoir
Elle m’a conté l’histoire
Des boulimies d’un dard
Et m’a dit sans y croire
J’ai prolongé la nuit pour…
Toi…
Moi…

J’ai quantité d’outils comblant les appétits
Je fournis l’alibi aux bassesses de la vie
Grandissant dans l’abysse engloutie des délices
Je me hisse et m’immisce pour que ce monde existe
Je suis le fruit de ton esprit

Mets un verrou dans ta tête, dans ta tête, dans ta tête
Mets un verrou dans ta tête, dans ta tête, dans ta tête
Mets un verrou dans ta tête, dans ta tête, dans ta tête

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:03

Des angelots font le forcing
De ton esprit forclos Hugo
A l’assaut d’un hyper ego
Qui sert le principe des cimes
Soit belle, surtout tais-toi Céline
Sifflée sous un air de comptine
C’est la complainte des corbeaux

Protège bien ton halo Hugo
La menace s’habille en cerveau
Qui circule sur des talons hauts
Certifié d’origine féline
Plus maligne et moins câline
Y aurait toujours une fille en trop
Si les humains devenaient égaux

Hugo
Tu vis au bord des temps heureux
Des formes domptées du fond des yeux
Hugo
Tu crois encore qu’un demi-dieu
Fleurit les roses pour le bleu
Hugo tu m’étonnes un peu

Tu as concentré ton estime
Sur ton précieux magot Hugo
Ces deux billes lestées d’un barreau
Qui gère son opposé intime
D’une guerre à la beauté subtile
Une caresse sous un nombril
Et une étreinte dans le dos

Range ton couteau Hugo
Les angelots s’écrasent de haut
Sur la digue de ton réseau
Crédité idées masculines
Plus mesquines et misogynes
Y aura toujours un sexe en trop
Pour que les humains naissent égaux.

Hugo
Tu vis au bord des temps heureux
Des formes domptées du fond des yeux
Hugo
Tu crois encore qu’un demi-dieu
Fleurit les roses pour le bleu
Hugo tu m’étonnes un peu

Hugo, j’ai mon côté tactile
Et même des mains sans ciseaux
Je ne suis pas celle qui veut ta peau
Juste une fille lassée des fils
De figurine pantomime
Tout ce qu’il y a de plus féminine
Selon les critères des corps beaux

Hugo
Tu vis au bord des temps heureux
Des formes domptées du fond des yeux
Hugo
Tu crois encore qu’un demi-dieu
Fleurit les roses pour le bleu
Hugo tu m’assommes un peu
Hugo tu m’assommes un peu

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:02


Notre pire ennemi
Viendra-t-il aujourd’hui ?
Celui qui nous sépare, pire encore
Qui connaît tous mes torts
Et te dit qui je suis.

Notre amour en sursis
Tiendra-t-il mon amie ?
Si ici je m’égare, ivre mort
Imbibé de remords
De bar en bar la nuit.

Notre ennemi est là
Toujours plus proche de toi
Et tu t’éloignes
Toujours plus loin de moi
Notre ennemi est là
Sans cesse
Notre ennemi me blesse

Notre pire ennemi
Est venu aujourd’hui
Il m’a offert à boire, et mon Dieu
Au lieu d’un au revoir
Je lui ai dit merci.

Notre amour en sursis
Est proche de l’agonie
Il va mourir ce soir, et nous deux
Sans une once d’espoir
A jamais désunis.

Notre ennemi est là
Toujours plus proche de toi
Et tu t’éloignes
Toujours plus loin de moi
Notre ennemi est là
Sans cesse
Notre ennemi me blesse

Notre pire ennemi
Est presque mon idole
Je connais tout de lui, c’est un Dieu
Un être sans merci
Et surtout sans parole.

Notre pire ennemi
Est entré dans ta vie
Il est là tous les soirs, dangereux
Au fond de mon esprit
Et dans tous les miroirs

Notre ennemi est là
Notre ennemi c’est moi.

Lyon, 19 novembre 2002.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:02
Certes je n’ai pas le timbre
A me cacher du fisc
Sur une montagne suisse
Comme le cousin d’Elvis
Mais il fleurit mes limbes
Dans le pays d’Alice
Qui me traite de dingue
Quand je me rêve artiste

Moi j’y vis ma passion
Juste à tourner en rond
Semant des bris de lignes
Dans les jardins platines
Le long de longs sillons
Où glisse le diamant
Serti de mille sons
Le bruit de ma raison

D’un chanteur populaire
Je voudrais en avoir l’air
Plutôt que le refrain
Des lazzis de mes pairs
Mais qu’est-ce que ça peut faire
Qu’elles soient d’un baladin
Ce n’est que mon revers
Que je joue des deux mains.

Je resterai dans l’ombre
De l’entrée des artistes
Tant que fuiront les listes
De leurs maisons de disques
Même les oreilles longues
Du lapin de Lewis
Ne protègent pas les nombres
Des tentations autistes

Les années passeront
Et je crierai mon nom
Là où la voix est libre
Sous les faisceaux de fibre
Aux élans lancinants
D’un manège enchantant
Quand mourra la saison
Des fruits de ma passion

D’un chanteur populaire
Je voudrais en avoir l’air
Plutôt que le refrain
Des lazzis de mes pairs
Mais qu’est-ce que ça peut faire
Qu’elles soient d’un baladin
Ce n’est que mon revers
Que je joue des deux mains

Et quand je n’aurai plus
Qu’une corde à ma harpe
Je la nouerai du col
Au sommet de mon art
Et de là vers le sol
Jetterai mon corps en loque
Dans une ultime note
Pleurée en ton mineur
Si je fais un malheur
Ce ne sera que le mien
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:01

Puisque je n’ai que peu d’espace
Juste une cage, un porte-bagages
Jouons cette place à pile ou face
Ou sinon singeons un vieux jeu
Présageant le vol orgueilleux
De l’oie sauvage

Désormais tes pas sont comptés
Au rythme où s’abat mon cœur
Sur le sentier pavé
De pierres bleues comme la peur
Et de squelettes en fleurs

Le sol est seul au paysage
Tout y ressemble à un mirage
Deux branches en croix dans ton virage
De messager pas sage

Puisque je te connais trop bien
Si présent, si impatient
Invite-toi sur mon trente et un
Où sévissent les vents ascendants
Soulevant l’ombrageux plumage
De l’oie sauvage

Car tu n ‘pourras te voir en loir
Ni t’offrir une aire en marge
Des chemins de ta gloire
Si tu n ‘crois en l’adage
Qui dénie force et rage

Le sol est seul au paysage
Tout y ressemble à un mirage
Deux branches en croix dans ton virage
De messager pas sage

Puisque la vie est une obole
Que l’on gage au fil de l’âge
Je veux te réserver la geôle
Où s’enivrent les feux et les fols
Soldant la dette du jeu
De l’oie sauvage

Et ton cheminement au hasard
S’achèvera bien sur la case
Marquée de l’étendard
Et noyée dans la vase
Pas de nouveau départ

Le sol n’est plus un paysage
Tout s’y rassemble sous un voilage
Deux bras en croix sur ton visage
De passager pas sage


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:00

J'ai perdu là, sa voix
Mon bel amour en haut de France
J'ai perdu là sa voix, mais parfois j'en devine
La douceur endocrine, synonyme de joie.

Je penche un peu, comme au temps du bon temps
Et je m'incline devant ce monceau blanc
Je n'ai que vague à l'âme, et l'océan décime
Je n'ai que cette voie, déroutante héroïne.

Aucune branche ne berce près de moi
Aucune chance, mon destin se dessine
Dévaler en silence, orphelin de sa voix
Et remonter la pente, couvert de poudre blanche

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:00

Je n’ai pas tourné le dos
Au nu subi d’une femme
Je n’ai que nourri le flot
Offert mes larmes
Je n’ai pas défié debout
L’homme qui l’a mise à genoux
J’ai juste souhaité dans mon lit
Qu’il soit maudit

Car tu sais, tout vient de là
Tout vient de là, de la peur ou des ailes
Et moi j’ai peur
Moi j’ai peur

Je n’ai pas crié sans fin
Dans l’oreille d’un fou en guerre
Mais j’ai hurlé mon chagrin
En mon désert
Je n’ai pas fermé les yeux
Lorsque l’on brûlait nos terres
Je n’ai qu’appelé de mes vœux
Etre sans frère

Car tu sais, tout vient de là
Tout vient de là, de la peur ou des ailes
Et moi j’ai peur
Moi j’ai peur

Je n’ai pas pris le chemin
Contournant les zones hostiles
Mais souvent roulé sans frein
Au cœur des villes
Je n’ai pas tendu la main
A cette forme encore humaine
Simplement payé le vin
Saignant ses veines
Et les miennes… Et les miennes

Car tu sais, tout vient de là
Tout vient de là, de la peur ou des ailes
Et moi j’ai peur
Moi j’ai peur

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