La fuite
C’était la loi, c’était l’église
L’absolution était de mise
Dans l’invitation à mentir
J’ai marché doucement vers la ruine
Dans un trop plein d’adrénaline
Je m’en retournai vers l’empire
Depuis ce jour je suis la trace
De sentiments terre de contrastes
Le passé se perd à me suivre
Les vices et les vertus d’en bas
Les fantômes qui m’offrent leurs bras
Ont la forme d’un virus à fuir
Quel que soit le porteur
Je ne vois qu’une fleur
J’ai fait une croix sur la morale
En suivant simplement l’odeur
Je suis un monstre sans égal
Si j’en crois l’avis des docteurs
J’ai fait une croix sur la morale
Il faudrait m’offrir un cercueil
Je pourrais suivre mon idéal
Loin de ce corps dopé au deuil
Trouez-moi
Mettez-moi une balle en plein cœur
Tuez-moi
Laissez-moi vivre, sans peur
J’emmène avec moi sous la dune
Quelques compagnons d’infortune
C’est ici que la nuit s’arrête
J’étais la vie que l’on consume
Dans l’attraction des demi-lunes
Le poison vire toujours en tête
J’ai gardé caché sous les draps
Le fléau qu’on ne conçoit pas
Qui aurait pu gâcher la fête
Je n’ai pas fuit cette envie là
Ni l’inhibition des mots bas
Ma défaite se devait complète
Quelles que soient mes erreurs
Je voulais d’autres fleurs
J’ai fait une croix sur la morale
En suivant simplement l’odeur
Je suis un monstre sans égal
Si j’en crois l’avis des docteurs
J’ai fait une croix sur la morale
Il faudrait m’offrir un cercueil
Je pourrais suivre mon idéal
Loin de ce corps dopé au deuil
Trouez-moi
Mettez-moi une balle en plein cœur
Tuez-moi
Laissez-moi vivre, sans peur
Lyon, 3 avril 2009