Les pensées s’essuient
Sur le lit
Une vie à deux
C’est dangereux
Mais moins que seul
Pour les langoureux
« Vivre à cent à l’heure »
Au conteur
Dans mon idéal
Tes idées pâles
En un quart d’heure
A fond je cale
Une voix
Vaille que vaille
Juste pour toi
Et ça fait un bail
Justement pour toi
De midi à minuit
T’es sur les rails
Tu construis
Ta vie d’épouvantail
Mais le reste te conduit en quelques ferrailles
Et ta tête mise à prix
T’es toute seule dans un taxi.
Deux yeux qui s’enfuient
Affranchis
L’envie frivole
Les rend frileux
Une fille s’immole
A côté du feu
Une pompe à chaleur
Au moteur
Un arbre intégral
Ça s’emballe
Qui voit la fleur ?
Sous ses pédales
On râle
Les couleurs s’avalent
Les serpents sentent
L’amour en cavale
La mante insatiable
De midi à minuit
T’es sur les rails
Tu construis
Ta vie d’épouvantail
Mais le reste te conduit en quelques ferrailles
Et ta tête mise à prix
T’es toute seule dans un taxi.
Lyon, 10 avril 2011