Ici au paradis, il est une vie
Où chacun de tes pas, est un combat
Au sein de cet écrin, tu le sais bien
Demain est une fleur, sans son parfum.
L’heure est à la folie quand les dieux sont conquis
Mais le leurre accompli
N’a pas trompé l’ennui
Tous ces torrents de mots ont déversé leurs eaux
Ton âme n’est plus qu’un seau qui fuit du cerveau
Dans un désert se terre, un crâne pour la nuit
Où les pensées d’autrui
Dissertent sur ce puits sans aucun esprit.
La source de ce flot jamais ne se tarie
C’est la mare aux sanglots
Et tout n’est plus que bruit
Tu n’entends même plus tes cris…
Rien à taire, va défaire
Le nœud gordien dans ton pot de nerfs
Par ces liens
Consentis
Devient le gardien de tes insomnies
Ton reflet survient
Au miroir sans tain
Moins que rien
Moins qu’un chien
Une peau
Sans grain
Un faux
D’humain
Ses desseins divins
Mangent dans ta main
Les langues s’étranglent
Mais jamais n’échangent
Cette forme qu’on sangle
N’est qu’un homme étrange
Rien à taire, va défaire
Le nœud gordien dans ton pot de nerfs
Par ces liens
Consentis
Devient le gardien de tes insomnies
Lyon 25 mars 2011