On dit de tes desseins
Qu’ils te vont bien au teint
Noirs comme tes yeux trop peints
Comme tes vêtements trop grands
On prend ta peau crayeuse
Pour forme de désaveux
A la vie lumineuse
Qu’on offre à ses enfants
Sans cesse indépendante
Tu te fais offensante
En te tenant sans laisse
A l’écart des gens
Dans leur tête
Tu conspires
Tu n’es qu’un esprit chagrin
Rien à faire
Rien à dire
Pour t’arracher un sourire
Dans ta tête
Qui peut fuir
Cette armée de crève-la-faim ?
Rien à faire
Rien à dire
Pour se soustraire aux vampires
Tu restes sur le seuil
Mais tu n’y vis pas seule
A côté du cercueil
De ta féminité
Le linceul a jauni
Les années ont passé
Tu n’as jamais parlé
Qu’à ton pire ennemi
Tu cries tes sentiments
Où personne ne t’entend
Jusqu’à te rendre aphone
En présence des gens
Dans leur tête
Tu conspires
Tu n’es qu’un esprit chagrin
Rien à faire
Rien à dire
Pour t’arracher un sourire
Dans ta tête
Qui peut fuir
Cette armée de crève-la-faim ?
Rien à faire
Rien à dire
Pour se soustraire aux vampires
Rien à faire
Rien à dire
Pour se soustraire aux vampires
Lyon, 22 avril 2009