Une nouvelle, encore une, dans sa joie, dans ses bras
Je l’encourage, quelques fois : « Elle est faite pour toi »
Mais je ne cesse de rêver, et de toutes ces images
Je ne veux que garder, celles où c’est moi l’aimée
Une étincelle, une plume, je gravirai la dune
Je me retiens, mon chemin, s’est perdu dans la brume
Mais que deviendrait ma vie, si je sortais d’ici
Et si l’un de mes cris, lui disait où je suis
Il ne me verrait pas et moi je n ‘saurais pas où me cacher
Derrière des mots trop plats qui simulent l’aura d’une amitié
Je ne suis pas assez belle auprès de celui
Qui m’appelle trop bien « son amie »
Les yeux fermés, dans ma nuit, j’ai trop peur d’avancer
Sa cécité, ne pas voir, ni se savoir aimé
J’aimerais tomber dans l’oubli
Mon amour me dit ce que c’est d’être en vie
Je ne vis que pour lui
Il ne me verrait pas et moi je n ‘saurai pas où me cacher
Derrière des mots trop plats qui simulent l’aura d’une amitié
Je ne suis pas assez belle auprès de celui
Qui m’appelle trop bien « son amie »
Lyon, 12 février 2012