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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:31

Pris d’un premier souffle dans un trou noir
Je suis un parcours en toute indépendance
Depuis le jour de ma naissance
Je manie des tours par un jeu de miroirs
Ma vie est un cours pour qui veut s’y voir
Une leçon d’amour capitaliste
Toujours debout près d’un participe
Toujours debout près d’un précipice

Qui a donné sa noblesse à ce vide ?
Je ne vois personne d’autre que moi
Moi, moi, moi

J’ai structuré mon adresse en villes
Toujours debout sur les toits, te sont-ils accessibles ?
J’y tue les vautours qui prennent
Mon horizon pour cible

Qui a donné sa noblesse à ce vide ?
Je ne vois personne d’autre que moi
Moi, moi, moi

Mis au défi des verves assassines
Tous ces mots doux dans les magazines
Toujours debout, je reste impassible
Toujours debout, je reste inflexible

Qui a donné sa noblesse à ce vide ?
Je ne vois personne d’autre que moi
Moi, moi, moi
Mais qui d’autre que moi
Pourrait croire, à cette histoire ?
Mégalo, maigre espoir
Etre moi, être moi
Est mon devoir


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:24

Elle aura cette clarté dans les yeux,
Qui donne un côté mystérieux,
Elle gardera son air précieux,
C’est dans la roue au creux des cieux,
Elle sera, comme sa sœur avant elle,
Et voyez comme sa sœur est belle,
Je vous tiendrais même le pari,
Qu’elle sera encore plus jolie.

Elle aura, la science de l’élégance,
Un peu soucieuse des apparences,
Elle a déjà tant d’assurance,
Quand elle se déplace en silence,
Elle fera, souvent des étincelles,
Et même si elle est un peu frêle,
Elle n’aura pas trop de soucis,
Pour trouver l’homme de sa vie.

Il aura un visage malicieux,
Un front large sous frange en feu,
Il gardera ses blonds cheveux,
C’est dans le code de ses aïeuls,
Il sera, aussi fort que son père,
Et sûrement plus grand que son frère,
Je ne serai vraiment pas surpris,
S’il conjugue le corps et l’esprit.

Il aura, le choix de son passage,
Le droit de ne pas vivre en cage,
Il n’a jamais été très sage,
Mais il a des neurones en gage,
Il suivra, le cours de sa veine,
Dans une école américaine,
Il n’aura pas trop de soucis,
Pour trouver sa voie par ici.

On en a tellement dit sur eux,
Tellement prédit de jours heureux,
Bien avant que leur heure ne sonne,
On en a fait des tonnes,
Quand ils étaient hauts comme trois pommes,
On a oublié qu’être né,
Donne son poids d’emblée,
Une croix à porter.

Pourtant,
Ils nous ont donné raison,
A leur façon,
Elle,
Lorsqu’elle a vu ses cheveux blonds,
Lui sous le charme de ses jupons,
Juste un crédit à l’opinion,
Qui veut qu’on se trouve simplement,
Quand on va bien ensemble.

Allons,
Ne pleurons pas nos enfants,
Ados naissants,
Joints,
Par un attrait pour le lointain,
Et par la terreur du chemin,
Ils ont sauté main dans la main,
Par-dessus notre grand refrain,
Qu’avons-nous fait de bien ?

On en a tellement dit sur eux,
Tellement prédit de jours heureux,
Bien avant que leur heure ne sonne,
On en a fait des tonnes,
Quand ils étaient hauts comme trois pommes,
On a oublié qu’être né,
Donne son poids d’emblée,
Une croix à porter.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:03

Des angelots font le forcing
De ton esprit forclos Hugo
A l’assaut d’un hyper ego
Qui sert le principe des cimes
Soit belle, surtout tais-toi Céline
Sifflée sous un air de comptine
C’est la complainte des corbeaux

Protège bien ton halo Hugo
La menace s’habille en cerveau
Qui circule sur des talons hauts
Certifié d’origine féline
Plus maligne et moins câline
Y aurait toujours une fille en trop
Si les humains devenaient égaux

Hugo
Tu vis au bord des temps heureux
Des formes domptées du fond des yeux
Hugo
Tu crois encore qu’un demi-dieu
Fleurit les roses pour le bleu
Hugo tu m’étonnes un peu

Tu as concentré ton estime
Sur ton précieux magot Hugo
Ces deux billes lestées d’un barreau
Qui gère son opposé intime
D’une guerre à la beauté subtile
Une caresse sous un nombril
Et une étreinte dans le dos

Range ton couteau Hugo
Les angelots s’écrasent de haut
Sur la digue de ton réseau
Crédité idées masculines
Plus mesquines et misogynes
Y aura toujours un sexe en trop
Pour que les humains naissent égaux.

Hugo
Tu vis au bord des temps heureux
Des formes domptées du fond des yeux
Hugo
Tu crois encore qu’un demi-dieu
Fleurit les roses pour le bleu
Hugo tu m’étonnes un peu

Hugo, j’ai mon côté tactile
Et même des mains sans ciseaux
Je ne suis pas celle qui veut ta peau
Juste une fille lassée des fils
De figurine pantomime
Tout ce qu’il y a de plus féminine
Selon les critères des corps beaux

Hugo
Tu vis au bord des temps heureux
Des formes domptées du fond des yeux
Hugo
Tu crois encore qu’un demi-dieu
Fleurit les roses pour le bleu
Hugo tu m’assommes un peu
Hugo tu m’assommes un peu

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:00

Je n’ai pas tourné le dos
Au nu subi d’une femme
Je n’ai que nourri le flot
Offert mes larmes
Je n’ai pas défié debout
L’homme qui l’a mise à genoux
J’ai juste souhaité dans mon lit
Qu’il soit maudit

Car tu sais, tout vient de là
Tout vient de là, de la peur ou des ailes
Et moi j’ai peur
Moi j’ai peur

Je n’ai pas crié sans fin
Dans l’oreille d’un fou en guerre
Mais j’ai hurlé mon chagrin
En mon désert
Je n’ai pas fermé les yeux
Lorsque l’on brûlait nos terres
Je n’ai qu’appelé de mes vœux
Etre sans frère

Car tu sais, tout vient de là
Tout vient de là, de la peur ou des ailes
Et moi j’ai peur
Moi j’ai peur

Je n’ai pas pris le chemin
Contournant les zones hostiles
Mais souvent roulé sans frein
Au cœur des villes
Je n’ai pas tendu la main
A cette forme encore humaine
Simplement payé le vin
Saignant ses veines
Et les miennes… Et les miennes

Car tu sais, tout vient de là
Tout vient de là, de la peur ou des ailes
Et moi j’ai peur
Moi j’ai peur

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