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Looser devant l'éternel, je poste sur mon blog mes horribles contributions au massacre de la langue française. Toute entité musicale en recherche de textes sans valeur peut faire appel à moi : c'est gratuit !
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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 13:59

 
Moi j’ai tout un album
Des souvenirs froissés d’un gars
Passé par le quantum
De la fiesta et des nanas
Un tas qui n’est en somme
Que la besogne d’un fier-à-bras
Mais pour devenir un homme
Aliya j’ai suivi tes pas
 
J’étais gardien de ta mallette à secrets
J’étais le lien entre tes rêves égarés
J’étais ce lin couvrant ta peau dénudée
J’étais serein, je suis un homme
Oui grâce à toi je suis un homme
 
T’étais comme un sérum
De vérité à contre-emploi
Sans croquer dans la pomme
On partageait tous nos émois
Nous sommes devenus comme
Un couple qui ne s’embrassait pas
Mais qu’importait la forme
Aliya j’ai suivi tes pas
 
T’étais ce vin dont on ne croit pas s’enivrer
T’étais ce sein sur lequel je m’épanchais
T’étais ce frein à tous mes excès passés
C’était si bien, je suis un homme
Oui grâce à toi je suis un homme
 
Oui qu’importait la forme
Aliya j’ai suivi tes pas
 
Qu’importe si j’ai parfois pleuré dans tes bras
Qu’importe si je n’ai pas déposé tes bas
Qu’importe si je n’ai pas mené un combat
Car grâce à toi je suis un homme
Oui grâce à toi je suis un homme
 
Lyon, 6 février 2013

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:06

La vie passe en un éclair
Bientôt réduits en poussière
Un à un nos pas sont comptés
On n’attend qu’une messagère
Pour traverser la frontière
Aux confins d’une allée pavée

Je prends la route à l’envers
Pour mieux la contempler
J’y vois des milliers de frères
Pressés de s’avancer
Vers le tombeau supplicié
De l’esprit de leur père

Un seul chemin est offert
Aucune option secondaire
Balisé de tous les côtés
Je préfère vivre sans repères
Que marcher dans la lumière
De ceux qui nous ont devancés

Je prends la route à l’envers
Pour mieux la contempler
J’y vois des milliers de frères
Pressés de s’avancer
Vers le tombeau supplicié
De l’esprit de leur père

Je prends la route à l’envers
J’avance à ma manière
Je prends le temps d’hésiter
D’éviter les barrières
Je suis cet homme héritier
De l’esprit de ma mère

Lyon, 5 février 2013

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:05

On vivrait en hiver qu’on sortirait moins couverts
D’une poudreuse dangereuse, descendue d’une étagère
Mais toi tu crois qu’on gère le sang comme une marche arrière
Et tu veux avancer, avancer, avancer !

Laisse faire ! Laisse faire pour me plaire !
Laisse faire ! Mon paradis sur terre !
Laisse faire !

Ta vie devient poreuse, sensations miraculeuses
Mais le temps s’accélère, rattrapé par la trotteuse
Et le poison amer revient dans un train d’enfer
Et tu dois compenser, compenser, compenser !

Laisse faire ! Laisse faire pour me plaire !
Laisse faire ! Mon paradis sur terre !
Laisse faire !

Fatiguée mais heureuse dans des moments éphémères
On revoit la rêveuse, la fille revenue d’hier
Mais soudain l’on te perd, ton corps a perdu la guerre
Tu voudrais léviter, léviter, léviter

Laisse faire ! Laisse faire pour me plaire !
Laisse faire ! Mon paradis sur terre.
Laisse faire !

Tu n’as plus qu’une amie, elle est ultra-veineuse
Au mépris de celui à qui suffit la beuze
Si tu n ‘te ressaisis, viendra le temps infini
Où je vais t’éviter, t’éviter, t’éviter

Espère ! Espère pour me plaire
Espère ! Ou ton sort m’indiffère
Espère !

Lyon, 03 février 2013

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:03


Tu crois sûrement qu’un héritage
Vaut bien les rêves abandonnés
Tu m’as vu comme cet enfant sage
Que tu n’as jamais désiré

Je porte encore sur mon visage
La marque de ta vanité
Mais maintenant que j’ai passé l’âge
Je te vois un peu hésiter

Tu veux savoir si j’ai du courage
Ne m ‘lance pas tes défis d’usage
Moi j’ai l’espoir de combler ma vie
Sans le concours de tes ennuis

Sans hésiter je peux laisser
Ta part de mon humanité
Sans un avenir assuré
Je préfère encore t’oublier

Je n’étais rien qu’un héritier
A peine étais-je nouveau-né
Mauvaise entame, mauvais présage
Nous n’étions pas faits pour s’aimer
 
J’ai tant vécu sous les nuages
Que la clarté m’était cachée
Et maintenant qu’est passé l’orage
Je me vois enfin exister

Tu veux savoir si j’ai du courage
Ne m ‘lance pas tes défis d’usage
Moi j’ai l’espoir de combler ma vie
Sans le concours de tes ennuis

Sans hésiter je peux laisser
Ta part de mon humanité
Sans un avenir assuré
Je préfère encore t’oublier

Sans hésiter je peux laisser
Ta part de mon humanité
Sans un avenir assuré
Je préfère encore t’oublier

Lyon, 3 février 2013

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:01


Ces p'tits fantômes sur les cerveaux qui apparaissent de jour en jour
Font un surpoids des cheveux courts, ces petits rois sur du velours

Des p'tits qui s'cachent, des p'tits qu'on cherche, des p'tits faufilés dans le crasse
Des p'tits qui vont grossir sûrement, en s’offrant parfois un détour

Des p'tits poux qui font sécession, pour aller reprendre possession
De tifs où créer un foyer, et fonder une communauté.

Grattez, grattez jusqu’à saigner, le conte funèbre des cours d’écoles, faut voir comme les petits sont grattés, ils sont griffés sur la casserole

Des p'tits insectes dans ta sueur, des p'tites bêtes qui jamais ne meurent
Des p'tits dans l'eau, des p'tits dans l'air, du moment que c’est capillaire

Marquez, marquez des p'tits pinçons, entre les doigts, en petits bonds
Des p’tits, des tendres et pas peignés, à la curée toute une armée

Des p'tits poux, des p'tits poux, qui veut des p'tits poux ?
Des p'tits poux, des p'tits poux, on veut des p'tits poux, allez !
Des p'tits poux, des p'tits poux, qui veut des p'tits poux ? Moi, moi !
Des p'tits poux des p'tits poux, on veut des p'tits poux.

Sur la cafetière des p'tits chinois, et parfois sur les têtes de bois
Sur les frangines, sur les cousines, c’est tout un peuple qui rapine

Grattez, grattez la sébacée, dans la pratique on se fait voler, oui le peu qu'il reste d'humain, après passage des acariens
Et ces salauds sont résistants, à la chimie des fabricants, cet autre peuple de croquants combattants de moulins à vent
Les p’tits en lutte avec leurs doigts qui ratent leur cible à chaque fois, tous à la chasse une fois lavés aux p’tits qui se marrent dans leur bonnet

Des p'tits descendus dans le dos, des p’tits planqués dans l’oreiller, des p'tits sûr, qui feront des p'tits, des p’tits qui se démultiplient.
Les petites têtes en fin de quoi, vont jusqu’à accéder parfois, au sacrifice de cet empire par parodie d’une calvitie

Des p'tits poux qui font sécession, pour aller prendre possession
D’un p’tit qui passe pile en face, avec des nœuds  plein la tignasse

Des p'tits qui font sentir les os, qui rendent les p'tits toujours polis, parce que le p’tit n’a d’autre choix, que d’ s’en remettre à un moins p’tit, oui, oui !

Des p'tits poux, des p'tits poux, qui veut des p'tits poux ?
Des p'tits poux, des p'tits poux, on veut des p'tits poux, allez !
Des p'tits poux, des p'tits poux, qui veut des p'tits poux ? Moi, moi !
Des p'tits poux des p'tits poux, on veut des p'tits poux.

Une p'tite gamine qui cherche en vain, à se délester d ‘ses copains, près d’une gamine qui rêve de rien que d’ lui refiler tous les siens
Des p'tits bébés tout nus, tous beaux, c’est beau dans les publicités, pour vendre à d’autres petits cheveux, oui la puissance des minéraux
Grattez, grattez la sébacée, ils restent en chasse une fois lavés, les p’tits, les tendres et bien peignés, ont en encore toute une armée

Des p'tits poux, des p'tits poux, qui veut des p'tits poux ?
Des p'tits poux, des p'tits poux, on veut des p'tits poux, allez !
Des p'tits poux, des p'tits poux, qui veut des p'tits poux ? Moi, moi !
Des p'tits poux des p'tits poux, on veut des p'tits poux.

Lyon, 5 février 2013

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 20:57

Chanson à trois voix par Odette La Fée, George Le Mouet et Darwin Le Chat.

 

(Tous)


Aurore, vaut bien une chanson
Un hymne, à sa dimension
Ecoutez notre opinion
Notre air, de qu’en dira-t-on

(Odette la Fée)

Les femmes ont leur beauté, aucune n’est semblable
A cette fille si remarquable
Car les hommes en sifflant, viennent à la queue leu-leu
Se mirer dans ses yeux si bleus
Ils se voient polissons, un jour entre ses bras
Pressés d’y cacher leurs émois
Car elle est sans souci, la plus belle du pays
C’est à son propos que je dis :

Aurore, c’est une évasion
Le rêve, de tous les garçons
Elle change, même en pantalon
Les hommes, en coureurs de fond

(George le Mouet)

Et c'est une évidence, que cette fille est heureuse
Avec sa tête un peu rêveuse
Et auprès des tarines, au sommet des montagnes
C’est là-haut qu’elle a fait ses gammes
La traite des marrons, comme faisaient ses parents
Languissant souvent le printemps
Elle a roulé sa bosse, mais elle est bien d’ici
C’est à son propos que je dis :

Aurore elle est du Bochon
La terre, telle est sa passion
Les chèvres, elles lui font des ronds
Des frais et des gratarons 

(Darwin le Chat)

Il y a dans sa prairie, le concours de la fesse
De ces animaux qu’on engraisse
Et malgré son parfum, elle ne sent pas la rose
Quand elle a dévoré la chose
Elle est moche comme un pou, car c’est une morfalou 
Qui boit si souvent comme un trou
Et dans son râtelier, c’est un panier garni
C’est à son propos que je dis :

L’Aurore, elle aime le farçon
La bière, et puis le cochon
Du porc, et des macarons
Elle préfère le saucisson

(Tous)

Aurore, vaut bien une chanson
Un hymne, à sa dimension

Lyon, 1er février 2013


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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 20:54


Nous voilà face à face, et ce double à ma place
Parlant tel un débutant
Notre amitié s’efface, dans un morceau de glace
Prisonnière de mes sentiments

Tu sais qu’ j’suis calé, dans l’art de tout gâcher
Oh désolé
Elisa, remets-toi, ou j’ m’en remets pas 
Oublie-ça et dis-toi que c’ n’était pas moi
Juste un gars, un petit gars, qui rêve de toi
Y a pas de quoi en faire un plat, Elisa
 
Parfois dans l’audace, ou ça passe ou ça casse
Pourtant, j’ai pris les devants
Perdu dans l’espace, un « je t’aime » ça s’efface
Prends-le comme un compliment

Tu sais qu’ j’suis calé, dans l’art de tout gâcher
Oh désolé
Elisa, remets-toi, ou j’ m’en remets pas 
Oublie-ça et dis-toi que c’ n’était pas moi
Juste un gars, un petit gars, qui rêve de toi
Y a pas de quoi en faire un plat, Elisa

Elisa, remets-toi, ou j’ m’en remets pas 
Oublie-ça et dis-toi que c’ n’était pas moi
Juste un gars, un petit gars, qui rêve de toi
Y a pas de quoi en faire un plat, Elisa

Lyon, 1er Février 2013

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 19:10


Au grand jour, une folie et la vie devant toi
Mais ces larmes, est-ce un signe qu’il fait ici si froid ?
Où la vigne s’épuise en compromis
Rougissent les yeux des petits

Pleure ! c’est dans ton cœur
Tout y naît, et puis se meurt
Tout s’y détruit par erreur
Saisis ce bonheur
Pleure !

Le berceau a ses lois, piètre roi dans son lit 
Et ces larmes obéissent à ces lambeaux de voix
Aimer l’un, agir en contrepoids
Maman s’est trompée deux fois

Pleure ! c’est dans ton cœur
Tout y naît, et puis se meurt
Tout s’y détruit par erreur
Saisis ce bonheur
Pleure !

Au combat tant de doigts forment une autre infamie
Et ces larmes arrimées à sa main ennemie
Laisser rire, grandir en don de soi
Ce qu’on nettoie s’est sali

Pleure ! c’est dans ton cœur
Tout y naît, et puis se meurt
Tout s’y détruit par erreur
Saisis ce bonheur
Pleure !

De tes yeux jamais fille ne fut vue si jolie
Mais ces larmes n’ont pas prise sur un fruit assailli 
Est-ce à dire, qu’il n’y aurait d’autres joies ?
Eternel inassouvi

Pleure ! c’est dans ton cœur
Tout y naît, et puis se meurt
Tout s’y détruit par erreur
Saisis ce bonheur
Pleure !

Mets ta foi sous le sceau d’une autre économie
Où ces larmes sont cachées à la bonté d’autrui
Sois cet homme, debout comme il se doit
Quitte à en crever sans bruit

Pleure ! c’est dans ton cœur
Tout y naît, et puis se meurt
Tout s’y détruit par erreur
Saisis ce bonheur
Pleure !

Sans effort quelques fois une autre âme y suffit
Et ces larmes ont coulé sans se parer d’un cri
Maudit corps, tout est fini tu vois
Aucun espoir d’autre vie

Pleure ! c’est dans ton cœur
Tout y naît, et puis se meurt
Tout s’y détruit par erreur
Saisis ce bonheur
Pleure !

Lyon, 19 janvier 2013

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 22:43


Révision des compteurs
J’ai logé dans ma voix
L’offense à contrecœur
Du gras qui vit chez moi
En position pacha
Lové sur le sofa

Quelle que soit mon humeur
Elle penche vers un constat
Monsieur toujours à l’heure
S’épanche à celle du repas
Car sa vie est un plat
Servi au buffet froid

Entre voiles et vapeurs
Monsieur a fait son choix
Insensible aux couleurs
Et aux bouquets de fleurs
Il rapplique à l’odeur
De ce qui pue parfois

C’est peut-être me faire honneur
D’poser les yeux sur moi
J’pourrais l’appeler bonheur
Si je comptais sur ses doigts
Mais pour l’aspirateur
Monsieur n’est guère adroit

Moi je partage ma destinée
Avec un dur, un infiltré
D’une race un tantinet portée
Sur la paresse et la luxure
Dans son métier c’est une pointure
Qui sait choisir sa couverture
En se parant de chasteté
Si pieu qu’il y passerait l’année
S’il n’aimait pas la nourriture
Encore bien plus que l’oisiveté

S’il est dans son arène
Au pays des caresses
Son art et sa noblesse
Sont actés dans le geste
Qui se donne sans peine
Est un roi sans conteste

Et puis sans qu’il paraisse
Saisir une autre aubaine
Il lance comme un poème
Ses envies de bohèmes
Et s’éclipse en vitesse
Au sortir de la sieste

J’attends qu’il me revienne
Prisonnier de sa gêne
Au creux d’un estomac
Nécessité fait loi 
Si j’étais un peu chienne
Il serait aux abois 

Mais qu’à cela ne tienne
Il fait toujours le poids
Et fit croire plus d’une fois
Qu’il était angora
Car monsieur est un chat
Ingrat comme il se doit

Moi je partage ma destinée
Avec un dur, un infiltré
D’une race un tantinet portée
Sur la paresse et la luxure
Dans son métier c’est une pointure
Qui sait choisir sa couverture
En se parant de chasteté
Si pieu qu’il y passerait l’année
S’il n’aimait pas la nourriture
Encore bien plus que l’oisiveté

Lyon, 18 janvier 2013.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 23:38


Marche en Bavière
Ton génie d'hier
L'aurait su faire
Dans une autre guerre
Il a touché
Aux cieux d'un militaire

Au moindre espace
Ca passe ou ça casse
Un vrai désastre
Mais rien n 'te tracasse
Mourons sur place
Et à dieu rendons grâce

J'ai en mon adresse
Ton nom écrit sans complexe
Le mieux qu'on professe
C'est encore ce qu'il en reste

 

C'est l'ode à ton génie
Général incompris
C'est l'ode à ton génie
De divisions molles

Force et combat
Tu tins ta parole
Tous tes soldats
Eurent mal aux guiboles
Qui ne revint pas
A t-il eu du bol ?

Ration d'idoles
D'une nation sous pente
Guère dans l'attente
D'une lampe étonnante
Quoi qu'on immole
Elle est bien sans pétrole

J'ai en mon adresse
Ton nom écrit sans complexe
Le mieux qu'on professe
C'est encore ce qu'il en reste

 

C'est l'ode à ton génie
Général incompris
C'est l'ode à ton génie
De divisions molles

C'est l'ode à ton génie
Général incompris
C'est l'ode à ton génie
De divisions molles

Lyon, 28 décembre

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